Au lendemain de l'agression choquante du rabbin d'Orléans par un adolescent de seulement 16 ans, qui a depuis été placé en détention provisoire, les députés de La France Insoumise (LFI) sont devenus la cible d'accusations d'antisémitisme en série, lors de la séance de questions au gouvernement du 25 mars.

Jean-Pierre Taite, député des Républicains (LR), a mis en avant la "responsabilité directe" du mouvement LFI dans la "banalisation de l'antisémitisme dans notre pays". Il a rappelé des déclarations controversées de Jean-Luc Mélenchon, faites après un voyage en Israël de la présidente de l’Assemblée, où ce dernier avait accusé Yaël Braun-Pivet de «camper à Tel-Aviv pour encourager le massacre» à Gaza, suscitant ainsi une vive polémique.

Taite a également ciblé l'eurodéputée Rima Hassan, qui avait déclaré en février que "le Hamas a une action légitime", un commentaire qui a créé une onde de choc au sein de la classe politique.

Cette situation a non seulement mis en lumière les tensions croissantes autour de la question de l'antisémitisme en France, mais a également soulevé des inquiétudes quant à la montée des discours de haine, alimentée par des discours souvent polémiques.

Les tensions entre la LFI et d'autres partis politiques continuent d'intensifier le climat politique déjà volatile, avec des accusations réciproques qui menacent de diviser encore plus la société française.