L'héritage d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris ne se limite pas à ses politiques publiques ou à ses projets d'infrastructure. Il faut aussi mentionner les ressources colossales dédiées à la communication, dans une municipalité déjà régulièrement critiquée pour ses dépenses somptuaires et son déficit inquiétant. Alors que certains évoquent des chiffres extravagants comme 500 communicants, la réalité est presque aussi ahurissante : selon les derniers chiffres fournis par la mairie, près de 400 professionnels sont chargés de la communication. Notons qu'au moins 10 % de cette équipe a été recruté durant le mandat d'Anne Hidalgo.

Cette immense équipe fonctionne grâce à la DICOM, la direction de l'information et de la communication, dont les missions incluent la gestion de l'information, l'organisation d'événements et le travail sur l'image de marque de Paris. Cette structure vise à améliorer l'attrait touristique de la ville, à promouvoir les projets d'Anne Hidalgo, et à préparer le terrain pour les élections futures.

Mais la question se pose : cette vaste armée de communicants est-elle réellement justifiée face à un tel déficit budgétaire ? Entre la mise en avant de l'écologie, des transports publics améliorés, et des infrastructures, de nombreux Parisiens pourraient remettre en question cette stratégie coûteuse. En effet, le coût de la communication soulève des interrogations sur les priorités de la mairie dans un contexte économique tendu.

Alors que certains estiment que ces dépenses sont essentielles pour maintenir la position de Paris comme capitale mondiale, d'autres voient cela comme une exagération dans un moment où de nombreux invités de la ville se battent pour arriver à joindre les deux bouts. En somme, avec près de 400 communicants à son service, Anne Hidalgo se donne les moyens de ses ambitions, mais à quel prix pour les contribuables parisiens ? Un débat qui promet d’être relancé à l’approche des prochaines élections municipales.