Une décision qui pourrait changer le paysage de l'aviation en France !

Fin juin, le Comité social et économique (CSE) de Malta Air Limited, la société mère fournissant du personnel navigant et des pilotes à Ryanair, a été assigné devant le juge des référés du tribunal de Bordeaux. La raison ? Un manquement à leurs obligations d'information et l'absence d'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). Dans un courrier versé au personnel, Malta Air proposait un transfert vers d'autres villes en France ou à l'étranger, tout en précisant qu'un refus entraînerait une procédure de licenciement pour motif économique.

Des employés laissés dans l’incertitude

Selon une ordonnance rendue le 4 novembre, qui a été révélée par le média « L’Informé », le juge a souligné que lorsque plus de dix salariés refusent une telle proposition, Malta Air est dans l'obligation de convoquer le CSE pour initier une procédure de licenciement collectif. Malgré une injonction de l'Inspection du travail, Malta Air n’a pas agi et a été condamnée à se conformer à ses obligations.

La voix des salariés : des revendications toujours ignorées

Quatorze employés ont rejeté leur transfert selon Damien Mourgues, steward et représentant syndical de Force ouvrière chez Malta Air. Il déplore que cette décision judiciaire arrive trop tard, après que les employés aient déjà été transférés. Cependant, il affirme que ces derniers pourraient agir contre la société sur la base du manque d'information concernant leurs droits.

Une ombre sur l'avenir des transports aériens ?

Cette condamnation jette une ombre sur la politique de gestion des ressources humaines chez Ryanair et ses filiales. Les employés de l'aviation, souvent jugés comme simples numéros, commencent à faire entendre leur voix et à revendiquer leurs droits.

Restez informé, car cette affaire pourrait avoir des répercussions importantes dans le secteur aérien en France et au-delà. Que réserve l’avenir aux employés des compagnies aériennes en période de crise économique ? Leurs droits seront-ils respectés, ou seront-ils une fois de plus sacrifiés sur l’autel du profit ? Ne manquez pas la suite dans nos prochains articles !