
Affaire Jegou - Auradou : Vers un remboursement des frais de justice ?
2025-03-30
Auteur: Philippe
L'affaire judiciaire impliquant Oscar Jegou et Hugo Auradou continue de susciter des tensions, malgré l'obtention de non-lieux en première instance (décembre 2024) et en appel (février 2025). Les deux joueurs de rugby doivent encore faire face à la justice argentine, puisque l'avocate de la plaignante, Maître Natacha Romano, a décidé de saisir la cour suprême de Mendoza, la ville où l'incident s'est produit, un fait divers qui a captivé l'attention des médias et du public tant à Buenos Aires qu'à la Cordillère des Andes.
Les frais judiciaires liés à cette affaire nocive pour leurs carrières continuent de peser sur les épaules des deux athlètes. L'avocat français des joueurs, Maître Antoine Vey, a récemment déclaré dans les colonnes du Parisien que la Fédération Française de Rugby (FFR) ne couvrirait pas ces frais, ni d'autres dépenses liées à l'affaire, y compris les coûts associés à la maison à Mendoza où l'incident a eu lieu. La responsabilité du paiement a donc été transférée aux familles des joueurs, qui se sont organisées pour gérer la situation, impliquant également des clubs et potentiellement des anonymes qui ont souhaité apporter leur soutien.
Au départ, les avocats argentins avaient réclamé des honoraires astronomiques estimés à 500 000 euros, une somme que la FFR a jugée exorbitante. Les négociations ont permis de faire baisser cette demande de frais d'avocats, qui sont désormais fixés à environ 100 000 euros. Ce revirement témoigne du besoin urgent d'aboutir à une résolution amiable et rapide.
D'après les dernières nouvelles, la FFR, qui avait avancé les frais initiaux, a déjà commencé à recevoir des remboursements partiels de la part des familles d'Oscar Jegou et Hugo Auradou. Il est à noter que Maître Antoine Vey a choisi de défendre les familles « pro bono », une pratique qui souligne l'engagement des avocats pour des causes jugées justes et qui peuvent se traduire par des retombées médiatiques significatives. Reste à savoir si cette affaire aura un impact durable sur les carrières des joueurs, alors que le monde du rugby les observe attentivement.