La France met en avant un soutien significatif pour les salariés modestes, au détriment des chômeurs, comme le révèle une étude récente de la Drees, la direction des études des ministères sociaux. En date du 24 avril, cette analyse internationale met en lumière la politique de redistribution des revenus et montre comment les aides varient d'un pays à l'autre.

Cette étude a examiné douze nations, dont huit européennes (Allemagne, Autriche, Espagne, France, Italie, Pologne, Royaume-Uni, Suède), ainsi que la Corée du Sud, le Japon, les États-Unis et le Canada. La Drees a comparé les revenus disponibles des personnes en âge de travailler, célibataires ou en couple sans enfants, qui ne sont pas employées et n'ont pas de ressources, avec ceux des salariés modestes, gagnant environ la moitié du salaire moyen national.

Pour établir la comparaison, l'étude utilise comme référence le « revenu disponible d'une personne seule, locataire, touchant le salaire médian dans chaque pays. »

Des conclusions révélatrices concernant la France

Les résultats montrent que la France accorde moins d’aide aux personnes sans ressources par rapport à d’autres nations, tout en offrant davantage aux travailleurs modestes, notamment grâce à la prime d’activité. Ce qui permet d’assurer aux salariés modestes un revenu disponible parmi les plus élevés.

Trois groupes de soutien social