Alain Delon, véritable icône du cinéma français, est décédé le 18 août dernier à l'âge de 88 ans. En plus de sa carrière exceptionnelle, une affaire intrigante refait surface, liant son nom à un drame macabre qui défraya la chronique.

En 1968, Stevan Marković, un ancien homme à tout faire yougoslave d'Alain Delon, a été retrouvé assassiné dans des circonstances mystérieuses. Cet événement tragique intrigue encore de nombreux passionnés de cinéma, et le biographe Bernard Violet a décidé d'explorer ce sujet dans son nouveau livre, *Les Derniers Mystères Delon*.

Des allégations surprenantes autour d'Alain Delon

Bernard Violet dépeint le dossier Marković comme un véritable roman érotique. "Dans le milieu artistique, et particulièrement au cinéma, il y avait une liberté de mœurs incroyable. Chacun avait ses relations, mais à l'extérieur, il fallait garder cela secret. Les documents judiciaires révèlent qu'Alain Delon a été victime d'un chantage lié à une photo compromettante où il aurait été vu en compagnie d'un jeune prostitué", explique l'auteur.

Ce chantage aurait été orchestré par Marković, sans que Delon ou son entourage ne succombent à ses menaces. On évoque même que son ami, le caïd du Milieu François Marcantoni, aurait été chargé de régler ce problème avec Marković, ce qui aurait conduit à des conséquences tragiques pour ce dernier.

Une tension palpable sur le plateau de télévision

Bernard Violet, invité dans l'émission *Face à Hanouna*, a abordé ces révélations, mais cela a provoqué une réaction explosive de Gilles Verdez. Ce dernier, visiblement choqué par les propos du biographe, a exprimé son indignation sur le plateau, ajoutant à l'ambiance tendue de l'émission.

Cette affaire sombre soulève des questions sur les dessous du monde du cinéma français dans les années 60. Alain Delon, malgré son statut de superstar, a dû naviguer dans des eaux troubles, mêlant succès, scandales et mystères. Quelle autre vérité se cache derrière l'image emblématique de l'homme de cinéma ? Les révélations de Bernard Violet n'ont pas fini de faire couler de l'encre.