Santé

Alerte dans le Var : Trois chevaux euthanasiés à cause de l’anémie infectieuse équestre

2025-04-24

Auteur: Julie

Des euthanasies tragiques dans le Var

Trois chevaux ont subi une euthanasie dans le Var après avoir été diagnostiqués avec l’anémie infectieuse équestre (AIE), une maladie virale incurable qui frappe durement nos animaux. Confondue avec la peste équine, bien plus mortelle, l'AIE se propage via des insectes comme les taons ou des objets contaminés. Bien qu’elle soit très contagieuse, elle ne représente aucun danger pour l’homme, mais exige une vigilance extrême au sein des élevages voisins.

Une découverte inattendue et des mesures draconiennes

Le 10 avril 2025, un cheval apparemment en bonne santé teste positif à l’AIE dans un élevage du Var, et deux autres cas émergent rapidement parmi les équidés partageant le même espace. En réponse, les autorités prennent une décision brutale mais nécessaire : euthanasier les trois animaux pour éviter une épidémie majeure.

L’anémie infectieuse équestre : une menace sournoise

Cette maladie n’est pas à prendre à la légère. Virale et incurable, l’AIE peut rester silencieuse, rendant son diagnostic extrêmement difficile. Les chevaux infectés peuvent être asymptomatiques tout en étant hautement contagieux, compliquant davantage la détection. Les symptômes possibles incluent fièvre, amaigrissement, ou encore œdèmes.

Pourquoi l'euthanasie est-elle nécessaire ?

L’euthanasie des équidés infectés n’est pas une décision isolée ; elle répond à une obligation sanitaire dictée par le Code rural et des directives européennes. Sans traitement ni vaccin, le risque de contamination reste trop élevé.

Rappel inquiétant d'une maladie ancienne

Le dernier cas d’AIE dans le Var datait de 2009, prouvant que bien que rare, cette maladie est loin d’être éradiquée. En France, l’AIE est une maladie à déclaration obligatoire, ce qui permet une réactivité rapide des autorités sanitaires.

Mesures de biosécurité renforcées dans le Var

Face à ce fléau, les autres chevaux du site ont été testés négatifs mais sont sous surveillance étroite pour trois mois. La préfecture recommande également aux centres équestres et propriétaires d’adopter des mesures de biosécurité rigoureuses : limiter l’introduction de nouveaux chevaux, renforcer les contrôles sanitaires et utiliser du matériel stérilisé.

Une menace silencieuse mais réelle

Malgré l'absence de risque pour les humains, l’anémie infectieuse équestre demeure une menace considérable pour tous les équidés. Sa discrétion et l'absence de traitement soulignent l'importance d'une vigilance accrue.

À savoir : confusion entre maladies

Il est essentiel de ne pas confondre l’AIE avec la peste équine, provoquée par un orbivirus et transmise par des moucherons. Bien que cette dernière soit principalement présente en Afrique subsaharienne, elle est connue pour ses épidémies fulgurantes et son taux de mortalité élevé.