INTERNATIONAL - À peine trois jours après qu'une quantité impressionnante de près de 200 missiles a été tirée par Téhéran sur Tel Aviv, le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a fait une apparition spectaculaire ce vendredi 4 octobre. Pour la première fois en cinq ans, il est monté sur scène devant des milliers de fidèles dans une mosquée de Téhéran... fanfaronnant avec un fusil à la main ! La vidéo de cette scène dramatique a déjà fait le tour des réseaux sociaux.

La tension au Moyen-Orient, déjà palpable, semble atteindre un nouveau sommet avec des menaces ouvertes entre Israël et l’Iran. Khamenei a déclaré sans détour qu’« Israël n’en a plus pour longtemps », des paroles qui résonnent comme une annonce de conflit imminent.

Lors de la prière hebdomadaire, il a qualifié l’attaque surprise menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2022 de « logique et légitime ». Khamenei, faisant référence aux récentes violences, a affirmé qu’Israël neCould not inflict de dommages significatifs au Hezbollah et au Hamas, louant le combat du Hezbollah qui, selon lui, offre un « service vital à toute la région ».

Khamenei a promis que la résistance contre Israël demeurerait inébranlable, affirmant : « La résistance dans la région ne reculera pas malgré les martyrs et remportera la victoire ». Ses mots font écho à l’assassinat d’Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, tué le 27 septembre lors d’un raid israélien près de Beyrouth, et celui d’Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas, abattu à Téhéran le 31 juillet.

Suite à ces événements tragiques, l’Iran a intensifié ses actions militaires en tirant près de 200 missiles vers Israël, une réponse nominale à ces assassinats. L’ayatollah Khamenei a glissé : « L'opération de nos forces armées était totalement légitime », ajoutant que cette riposte était « la moindre des réponses » que l’Iran pouvait donner.

Les hostilités réciproques continuent d’augmenter. Les menaces croisées de représailles sont de plus en plus fréquentes, chaque part impliquée s’élevant dans l’escalade. Ce jeudi, le président américain Joe Biden a révélé être « en discussion » avec les dirigeants israéliens concernant d’éventuelles frappes sur les installations pétrolières iraniennes.

L’attaque de mardi constitue la deuxième offensive de l’Iran contre Israël en quelques mois, ayant déjà frappé en avril en réponse à une frappe aérienne israélienne meurtrière sur le consulat iranien à Damas. Pendant ces deux agressions, l’armée israélienne a affirmé avoir réussi à intercepter la majeure partie des tirs, soutenue par ses alliés, avec les États-Unis à la tête du soutien militaire.

Alors que les tensions s’intensifient, le monde entier garde un œil sur cette situation explosive en espérant qu'une escalade du conflit pourra être évitée.