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«Angela, excuse-moi» : Poutine présente ses excuses pour avoir effrayé Merkel avec son chien

2024-11-28

Auteur: Léa

Dans une récente déclaration, Vladimir Poutine a exprimé des regrets quant à l'incident survenu en 2007 lors d'une rencontre avec Angela Merkel. Le président russe a admis qu'il n'était pas au courant de la peur de Merkel pour les chiens, incident qui a été décrit dans ses mémoires nouvellement publiés.

En visite au Kazakhstan, Poutine a expliqué : "Comme je l'ai dit à Merkel, je ne savais pas qu'elle avait peur des chiens. Si j'avais su, je ne l'aurais jamais fait. Mon intention était de créer une atmosphère détendue et agréable." En s'adressant directement à l'ancienne chancelière, il a ajouté : "Angela, excuse-moi, je ne voulais pas te causer de peine."

L'incident en question a eu lieu à Sotchi, où Poutine a fait entrer son labrador noir, nommé Konni, dans la pièce. Angela Merkel, qui a été mordue dans son enfance, a eu une réaction visible de peur, la photo emblématique de cette rencontre montre son expression inquiète face à l'animal, alors que Poutine sourit, semblant s'amuser de la situation.

Dans ses mémoires, Merkel précise que Poutine semblait apprécier cet instant, potentiellement pour affirmer son autorité. Elle se souvenait avoir essayé de garder son calme en répétant à voix basse : "Reste calme, concentre-toi sur les photographes, ça ne durera pas longtemps."

Curieusement, bien que Poutine aime les chiens, l'équipe de Merkel avait explicitement demandé que son chien ne soit pas présent lors de leurs réunions, souhait que Poutine a respecté lors de leur première rencontre à Moscou en 2006. À l'époque, il lui avait plutôt offert un cadeau inattendu : un chien en peluche noir et blanc, lui assurant que celui-ci ne mordait pas.

Cet incident a laissé une empreinte durable dans les relations diplomatiques entre l'Allemagne et la Russie, témoignant des nuances de pouvoir, de peur et de la dynamique entre deux leaders charismatiques. Alors que les tensions géopolitiques s'intensifient aujourd'hui, ces anecdotes rappellent que les interactions humaines, même dans un contexte de pouvoir, peuvent être teintées d'imprudence et de malentendus.