« Annulation du festival Process à Quimper : une décision amère mais nécessaire »
2025-04-25
Auteur: Léa
Le triste constat de l'annulation
« Nous n'avons vendu que 72 places à trois semaines de l'événement. On ne peut pas se permettre de perdre de l'argent, donc nous avons dû annuler », confie Gérald Cossard, président de l'association Synchrone. Ce vendredi 25 avril, la nouvelle de l'annulation de la troisième édition du festival Process a été annoncée sur les réseaux sociaux, entraînant une déception palpable. Prévu pour le 17 mai au Pavillon de Quimper, cet événement dédié à la musique électro devait générer un budget de 70 000 euros, mais le manque de ventes n'a laissé d'autre choix que de tirer un trait sur cette édition.
Une série de malchances
Après un succès modeste avec 1 500 participants lors de la première édition en février 2019, la deuxième édition de mars 2020 n'a jamais eu lieu, annulée à la dernière minute en raison de la pandémie de Covid-19. Cette nouvelle annulation est un coup dur pour l'équipe de Synchrone. "Nous ne comprenons pas pourquoi le festival n'a pas attiré le public. Peut-être le prix ? Les gens semblent vouloir tout gratuitement. Nous avions pourtant des têtes d'affiche internationales !"
Des alternatives sur la table
Les billets achetés ont été remboursés, mais Gérald Cossard n'exclut pas de maintenir une soirée électro le 17 mai, à une échelle plus réduite, dans des établissements tels que le bar Les Planches à Quimper ou un café local à Combrit.
Vers de nouveaux horizons avec la Fête de la musique
Malgré cette annulation, Synchrone reste déterminé et se tourne vers la Fête de la musique, qui sera son prochain événement phare. De plus, la Kermix, la célèbre kermesse électro, s'accorde une pause cette année pour revenir en force en 2026, avec des surprises en perspective. "Nous prévoyons d'installer un grand chapiteau pour éviter les aléas météorologiques. J'envisage de faire venir Laurent Garnier, le DJ emblématique des années 1990, pour un show exceptionnel de trois heures", révèle Gérald Cossard.