Ce lundi 24 mars, le procès très médiatisé de Gérard Depardieu pour des accusations de harcèlement et d'agressions sexuelles, remontant au tournage du film Les Volets Verts, a débuté au tribunal correctionnel de Paris. Un événement marquant où la tension était palpable, avec la présence de la famille, des proches et de nombreux acteurs, tous là pour soutenir la star des Valseuses ou les deux victimes présumées.

Anouk Grinberg, la comédienne connu pour son rôle dans le film de Jean Becker, a été au centre d'un incident qui a retenu l'attention des médias. Visiblement agacée par les déclarations de l'avocat de Gérard Depardieu, Me Assous, elle n'a pas pu contenir son exaspération lorsqu'il a proposé de transmettre ses conclusions par des moyens informels tels que WhatsApp ou AirDrop. Cette suggestion a été perçue comme un manque de sérieux et de respect envers la gravité de la situation.

L’échauffement émotionnel a atteint son paroxysme lorsque Grinberg a exprimé son indignation à voix haute, suscitant des échanges animés dans la salle d'audience. Lorsqu'elle s'est fait demander si elle avait "quelque chose à dire", son voisin a répondu par un « peut-être bien », entraînant leur expulsion du tribunal. L’actrice a ensuite critiqué le procès, le qualifiant de « tapis de vomi » et de « tapis de mensonges » en s'adressant à TF1 en sortant de l'audience.

Grinberg, visiblement en colère contre le système judiciaire et la communauté cinématographique, a poursuivi son discours en dénonçant une atmosphère de mensonge qui règne dans la salle : « C’est incroyable que dans l’enceinte de la justice, on mente autant ! Ça devenait insupportable », a-t-elle déclaré, déplorant le silence complice qui entoure les abus. Elle a même révélé que Depardieu, selon elle, serait un "agresseur" de longue date, affirmant : « Les femmes doivent se taire sinon elles sont virées du métier. »

Ce procès s’inscrit dans un contexte où la parole des femmes est de plus en plus mise en avant face à des années de silence dans l’industrie du cinéma. La tension monte alors que les audiences se poursuivent et que d'autres témoignages pourraient émerger, rendant cette affaire encore plus explosive. Anouk Grinberg a conclu son intervention en qualifiant Depardieu d'« étant dans un état de délire », déclarant qu’il n’a plus « aucune relation normale avec les personnes ». Les jours à venir s’annoncent décisifs dans cette affaire qui pourrait bien marquer un tournant dans le traitement des accusations sexuelles à Hollywood et ailleurs.