Anouk Grinberg est une actrice française engagée dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, un combat qu'elle mène avec passion. Fin mars, elle s'est rendue au tribunal correctionnel de Paris pour soutenir Charlotte Arnoux, ainsi que les victimes du procès de Gérard Depardieu. Alors qu'elle était exclue de l'audience suite à une réaction vive, elle a exprimé son dégoût. Aux journalistes, elle a qualifié cette audience de "tapis de vomis" et de "tapis de mensonges", reflétant une profonde indignation face à l'injustice.

Un parcours personnel marqué par des violences sexuelles

Dans une interview accordée au Nouvel Obs, Anouk a partagé son parcours personnel, marqué par des violences sexuelles. À l'âge de 7 ans, elle a été victime d'une agression par le beau-père d'une amie. Plus tard, à 12 ans, elle a subi des abus incestueux de la part de son propre frère. Lorsqu'elle a épousé Bertrand Blier, les abus psychologiques ont continué dans une dynamique toxique.

La dynamique toxique avec Bertrand Blier

Bertrand Blier, qui est également le père de son fils, a tenté de contrôler sa vie en la qualifiant de "muse" et de "chose". Anouk a décrit leur relation comme une véritable épreuve, un tourbillon de souffrance : "Quand j’ai eu mon enfant, je suis devenue un sujet à contrôler pour lui", a-t-elle déclaré. La naissance de son fils a agi comme un révélateur de la toxicité de cette relation.

Une descente dans la souffrance

Au début, tout semblait aller bien, empli d’espoir. Anouk pensait en effet à l'amour, mais rapidement, la situation s'est détériorée. "Il me voyait comme sa propriété, projetant sur moi des fantasmes que je devais incarner à l'écran. Je me sentais prise au piège de ses délires de metteur en scène. Il a franchi toutes les limites sur le tournage de Mon homme", a-t-elle rappelé.

Abus d'autorité et psychologiques

Anouk Grinberg a ensuite expliqué l'intensité de cette souffrance. Refusant de jouer un rôle qu'elle ne voulait pas, Bertrand Blier a abusé de son autorité en l’amenant chez un psychiatre. "Il m’a menacée et forcée à prendre des neuroleptiques pour obtenir mon consentement", a-t-elle déclaré avec effroi. Ces révélations mettent en lumière l'importance de parler et de mettre fin à la violence et à la manipulation dans des relations professionnelles et personnelles. La bravoure d’Anouk dans son combat pour la vérité et la justice est un message puissant pour toutes les victimes.