Affaires

ArcelorMittal : Les Salariés en Colère après l’Annonce de 600 Postes Supprimés !

2025-04-24

Auteur: Jean

Une Tempête dans la Sidérurgie !

Le mercredi 23 avril, une onde de choc a traversé le secteur de la sidérurgie française. ArcelorMittal, le géant mondial de l'acier, a confirmé la suppression de 600 postes au sein de sept usines dans le nord de la France. À Dunkerque, où se trouve la plus grande usine du pays, 170 emplois sont directement menacés.

Indignation et Résistance des Salariés

Les travailleurs de Dunkerque ont exprimé leur indignation face à cette décision draconienne. Gaëtan Lecocq, délégué syndical CGT, ne mâche pas ses mots : "Si on veut éliminer notre usine et détruire la sidérurgie française, il n'y a pas de meilleure manière de faire !" Il affirme que cette annonce n’est qu’un premier pas vers un désengagement européen d'ArcelorMittal, qui viserait à déplacer la production vers des pays comme l’Inde et le Brésil.

"On va se laisser faire ?" s’interroge Lecocq. Pour lui, les conséquences pourraient être désastreuses : "Si l’acier disparaît de France, que ferons-nous alors ?" Son analyse met en lumière une crise de l'acier en Europe, où la demande aurait chuté de 20 %, poussent ainsi l'entreprise à envisager une délocalisation.

Mobilisation Générale en Vue !

Anticipant cette annonce, les travailleurs s’étaient déjà organisés, distribuant des tracts depuis le lundi 21 avril. Leur objectif ? Rassembler un maximum de soutien pour la mobilisation du 1er mai. Le message est clair : unis, ils comptent bien faire entendre leur voix !

Réactions du Gouvernement et des Autorités

Marc Ferracci, le ministre en charge de l’Industrie et de l’Énergie, a affirmé que le gouvernement resterait "extrêmement vigilant" pour éviter toute fermeture de sites en France. De son côté, le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a appelé à des garanties sur l’avenir des usines d’ArcelorMittal, tout en soulignant l’importance du respect envers les salariés menacés par ces licenciements.

En résumé, cette annonce ne fait que raviver les tensions dans une industrie déjà fragilisée. La détermination des salariés pourrait s’avérer cruciale pour la sauvegarde de leur emploi et de l’avenir de la sidérurgie en France.