L'ancien pilote de Ferrari, René Arnoux, exprime sa confiance en Lewis Hamilton et l'écurie Ferrari de Maranello, malgré un début de saison 2025 difficile lors du Grand Prix d'Australie.

Après un mois de rumeurs et d'anticipation, Hamilton, sept fois champion du monde, s'est trouvé en difficulté, dominé par Charles Leclerc tout au long du week-end. Les deux pilotes ont lutté pour décrocher des points, mais ont finalement terminé avec seulement quelques maigres unités.

Arnoux, maintenant âgé de 76 ans, a observé une tension dans les communications radio entre Hamilton et son nouvel ingénieur de course, Riccardo Adami. Il déclare : "Hamilton semble avoir perdu un peu d'enthousiasme, mais c'est compréhensible après une telle performance."

Il a également noté : "Après cette première course, il est évident que l'on peut mesurer où se situe leur niveau. Les McLaren, quant à elles, ont montré une vitesse impressionnante, se propulsant loin devant."

En ce qui concerne Ferrari, Arnoux souligne qu'ils ont effectué des changements fondamentaux entre les saisons 2024 et 2025, y compris une nouvelle conception de la suspension. Malheureusement, ils n'ont pas réussi à trouver les réglages appropriés pour le circuit australien. "Les pilotes Ferrari ont eu une expérience difficile, avec une voiture peu maniable et trop de glisse à chaque accélération."

Il se dit néanmoins optimiste sur le fait que plusieurs équipes, y compris Ferrari, auront la capacité de combler leur retard. "C'est passionnant de voir trois ou quatre équipes compétitives au début de la saison. Ferrari ne peut pas rester à ce niveau indéfiniment, et tôt ou tard, ils rattraperont leurs rivaux, mais je ne saurais dire quand cela arrivera."

Concernant Hamilton, Arnoux met en garde contre le fait de le sous-estimer trop tôt. "Sa déception est légitime, mais changer d'équipe est toujours un défi, surtout sans essais privés, à part les deux ou trois jours annuels."

Il ajoute : "Hamilton a donc débarqué à Melbourne sans une connaissance parfaite de sa voiture, devant naviguer dans des conditions délicates. Il faudra patienter encore quatre ou cinq courses pour confirmer si la monoplace est véritablement compétitive. Cependant, j'ai clairement remarqué qu'une McLaren est extrêmement rapide et qu'elle pourrait bien être très difficile à battre."

Le monde de la F1 sait à quel point le début de saison peut être trompeur, et l'histoire nous a appris que même les champions les plus titrés peuvent se relevé. La bataille ne fait que commencer!