Depuis les années 1970, des recherches ont démontré que certains virus sont capables d'éliminer des cellules cancéreuses. Ce constat a conduit au développement de virothérapies oncolytiques, qui exploitent des virus modifiés pour cibler les cellules tumorales tout en renforçant la réponse immunitaire. Actuellement, trois virothérapies sont approuvées pour un usage médical, mais elles demeurent rares et sont généralement réservées à des cancers spécifiques, souvent en tant que traitements de seconde ligne.

L'histoire d'une chercheuse qui s'est auto-traitée pour son cancer avec une virothérapie artisanale soulève des questions éthiques et scientifiques. Son approche soulève l'enthousiasme, mais aussi des préoccupations sur la sécurité et l'efficacité des traitements non réglementés. Les experts avertissent que bien que des résultats prometteurs aient été observés, l'automédication peut comporter des risques graves.

Il est essentiel de continuer à évaluer rigoureusement les traitements basés sur des virus, car le potentiel de ces thérapies pourrait révolutionner le domaine de l'oncologie si elles sont correctement développées et administrées. Les virothérapies pourraient aussi représenter une nouvelle frontière dans la lutte contre le cancer, mais cela nécessite des recherches approfondies et des protocoles sûrs.

Les patients doivent consulter des spécialistes pour explorer les options de traitement validées, au lieu de se tourner vers des méthodes non conventionnelles qui pourraient compromettre leur santé. Dans un monde où l'information circule rapidement, il est crucial de faire la distinction entre faits scientifiques et récits anecdotiques.