Une nouvelle tactique alarmante

Aux États-Unis, une stratégie d'intimidation inattendue fait surface : des pizzas non commandées sont livrées au domicile de juges, souvent tard dans la nuit. L'objectif ? Instiller la peur en démontrant que leur adresse est connue. De nombreux magistrats ciblés avaient précédemment bloqué des décrets sous l'administration Trump, devenant des cibles des conservateurs en quête de vengeance.

Des menaces ciblant même la famille

La situation prend un tournant inquiétant. Des membres de la famille de juges, y compris leurs enfants, reçoivent également ces livraisons. Un événement tragique souligne la gravité de la situation : le nom de Daniel Anderl, le fils d'Esther Salas, une juge fédérale dont le fils a été tué par un homme se faisant passer pour un livreur. Ce nom est maintenant utilisé pour terroriser d'autres magistrats, comme l'a exprimé Esther Salas dans une interview sur MSNBC.

Une montée des menaces inquiétante

Selon un rapport de la Cour suprême, les menaces contre les représentants de la Justice ont connu "une hausse significative", triplant au cours de la dernière décennie. Les attaques répétées, notamment de Donald Trump, ciblent particulièrement les juges s'opposant à lui.

Les répercussions sur la sécurité des juges

Des événements troublants comme des fausses alertes à la bombe affectent les familles de juges. Récemment, la police a dû intervenir chez la sœur d'Amy Coney Barrett, juge de la Cour suprême, après une alerte à la bombe. Bien que désignée par Trump, Barrett ne se soit pas toujours alignée sur ses positions, la rendant vulnérable aux critiques.

Une culture d'intimidation croissante au sein du système judiciaire

Cette campagne d'intimidation ne fait que renforcer une dynamique inquiétante au sein du système judiciaire américain. Les juges, qui doivent faire leur travail sans crainte de répercussions, se trouvent de plus en plus ciblés, mettant en péril l'intégrité de la justice.