🚀 Avec la préservation du cerveau, la mort pourrait ne plus être qu'un souvenir, clame un neuroscientifique audacieux !
2024-12-04
Auteur: Emma
Ariel Zeleznikow-Johnston, neuroscientifique à l'université de Monash à Melbourne, jette un pavé dans la mare : selon lui, avec les avancées technologiques actuelles, l’humanité pourrait échapper à la mort. Dans son livre provocateur "The Future Loves You: How and Why We Should Abolish Death", il explore comment nous pourrions littéralement mettre en pause l'horloge biologique des individus en phase terminale. Mais comment ?
Zeleznikow-Johnston propose que la préservation du cerveau pourrait permettre de sauvegarder notre identité. Il explique que tout comme notre génome définit nos traits physiques, notre identité est ancrée dans un « connectome » – l'ensemble des connexions neuronales de notre cerveau. En utilisant des scans de très haute résolution, il envisage de digitaliser la structure du cerveau, permettant ainsi à l'individu de vivre sous une forme virtuelle, robotique ou même biologique dans le futur.
La notion de mort est remise en question : pour lui, la véritable définition de la mort serait la perte définitive de notre identité personnelle. En sauvegardant notre connectome, nous pourrions potentiellement abolir la mort telle que nous la connaissons. Imaginez que notre conscience puisse être conservée, même après notre décès physique !
Zeleznikow-Johnston explique que la technologie pour préserver notre connectome existe déjà. Par exemple, le sperme, les ovules et même les embryons peuvent être congelés pendant des décennies. Il mentionne également des procédures chirurgicales modernes où les médecins utilisent l'hypothermie profonde pour arrêter temporairement la circulation sanguine, préservant ainsi le cerveau pendant des opérations critiques.
Sans surprise, la science-fiction inspire grandement ses idées. En effet, il se rapproche de concepts futuristes tels que le téléchargement de la conscience, un processus où les souvenirs et l’identité pourraient être transférés dans un autre corps. Les implications sont énormes, laissant entrevoir un avenir où la mort ne serait plus une fatalité.
Mais est-ce vraiment réalisable ? Alors que Zeleznikow-Johnston avance des chiffres concernant les coûts de ces procédures, il souligne également les défis éthiques qui en découlent. Une question brûlante restant à discuter : serait-il moralement acceptable de ressusciter quelqu’un dans un corps différent ? Ou même dans une version numérique de soi-même ?
Ray Kurzweil, futurologue et ancien ingénieur chez Google, prédit que grâce à des nanorobots, l'humanité pourrait atteindre l'immortalité d'ici 2030. Selon certains, ces nanorobots pourraient guérir les lésions cellulaires, rendant ainsi les maladies mortelles obsolètes. Mais au-delà des promesses de la technologie, les inquiétudes sur la sécurité et les impacts éthiques persistent.
En résumé : la vision de Zeleznikow-Johnston est à la fois inspirante et inquiétante, engendrant des réflexions profondes sur notre compréhension de la vie, de la mort et de ce que cela signifie réellement d'être humain. À une époque où les progrès scientifiques défient nos compréhensions traditionnelles, sommes-nous prêts à franchir ce pas vers un avenir où la mort pourrait ne plus être qu'un concept dépassé ? 🧠✨