Dans un développement tragique, le puissant séisme de magnitude 7,7 qui a frappé la Birmanie vendredi dernier a causé la mort d'au moins 2 056 personnes et blessé plus de 3 900 autres. Ce sinistre naturel a également fait 18 victimes en Thaïlande, où une tour en construction de 30 étages s'est effondrée, emportant avec elle de nombreux ouvriers.

Les opérations de secours se heurtent à des conditions climatiques difficiles, avec des températures approchant les 40 degrés, rendant la recherche de survivants encore plus complexe. Lors d'une récente déclaration, un porte-parole de la junte militaire a rapporté que 270 personnes demeurent portées disparues, renforçant ainsi l'angoisse des familles touchées.

La junte birmane a décrété une semaine de deuil national, accompagnée de la mise en berne des drapeaux. Mardi, un moment de recueillement sera marqué à 12h51, l'heure précise du séisme, afin d'honorer la mémoire des victimes.

Deux ressortissants français, Carol et Bertrand Louveau, en vacances en Birmanie, font partie des personnes décédées dans ce tremblement de terre dévastateur. Le ministère français des Affaires étrangères a exprimé ses condoléances, mettant en lumière la portée internationale de cette tragédie.

L'Organisation mondiale de la santé a classé la situation comme une "urgence de niveau 3", déclenchant une mobilisation internationale pour apporter de l'aide. Près de trois tonnes de fournitures médicales ont déjà été envoyées aux hôpitaux de Mandalay et Naypyidaw, qui accueillent de nombreux blessés.

L'aide internationale continue de se renforcer avec des équipes de secours envoyées par la Chine et l'Inde, ainsi que d'autres contributions de pays comme l'Indonésie et les Philippines, qui prévoient d'envoyer leurs équipes en début de semaine.

Cette catastrophe met en lumière les fragilités structurelles de la Birmanie, déjà éprouvée par des années de conflits internes. Les experts craignent que le bilan humain ne s'alourdisse encore, alors que la communauté internationale mobilise ses ressources pour répondre à cette crise humanitaire.