Il est bien connu que l'activité physique durant l'enfance et l'adolescence est un facteur clé pour assurer une bonne santé physique et mentale à long terme. Mais ce n’est pas tout. Des recherches récentes révèlent qu'une pratique régulière d'activités physiques, qu'elles soient modérées ou intenses, pourrait également retarder l'âge d'entrée dans le monde du tabagisme.

Une étude menée par Andrew Agbaje, chercheur à l'université de l'Eastern Finland, a suivi 2 503 jeunes de la cohorte anglaise « Children of the 90s », issue de l'université de Bristol au Royaume-Uni. Les chercheurs ont observé les comportements tabagiques de ces jeunes à l'âge de 13, 15 et 24 ans, notant des taux de tabagisme à ces âges respectifs de 1,5 %, 13,5 % et 26,6 %.

Il est alarmant de noter que « le tabagisme durant l'enfance et l'adolescence est associé à un risque 61 % plus élevé d'événements cardiovasculaires mortels avant 60 ans, ainsi qu'à une probabilité 52 % plus élevée de développer des lésions cardiaques prématurées au début de l'âge adulte », souligne l'article. Les effets néfastes du tabagisme, tant sur le plan cardiovasculaire que neurologique, sont désormais bien établis.

En parallèle, une campagne de sensibilisation sur l’importance de l’activité physique dans la prévention des addictions au tabac s’intensifie dans plusieurs pays. Il est essentiel d'encourager les enfants à adopter des modes de vie actifs, non seulement pour leur santé immédiate, mais aussi pour réduire leur risque de fumer plus tard.

Des initiatives comme des programmes scolaires de sport, des clubs de jeunes sportifs, et des événements communautaires sont des moyens efficaces pour motiver les jeunes à bouger et à choisir un mode de vie sans tabac. Alors, qu'attendons-nous pour agir ? Bougez pour vivre mieux et loin du tabac!