Un mystère d'arbitrage qui fait débat

Lors du match Brest – Lens, Abdoulaye Ndiaye a été expulsé en toute fin de première mi-temps, soulevant de nombreuses interrogations. Après avoir consulté le VAR, l'arbitre Benoît Millot a infligé un carton rouge à Ndiaye pour une main dans la surface sur une frappe de Thomasson. Beaucoup, dont Lees-Melou et les supporters du Stade Brestois, sont perplexes face à cette décision.

La règle floue des mains en surface

Bruno Derrien, ancien arbitre international, a partagé son analyse sur cet incident controversé. Selon lui, la règle actuelle est source de confusion. Il explique : « La notion selon laquelle le ballon touche d'abord une partie du corps avant de toucher la main n'est plus valable. » Derrien se réfère à la récente interprétation de la règle IFAB, qui stipule qu'une main délibérée entraîne une exclusion immédiate, quelle que soit la situation.

L'interprétation de l'arbitre en question

Derrien poursuit en précisant que la décision de l'arbitre dépend fortement de son interprétation. « Un penalty est acceptable, mais un carton jaune aurait été suffisant », dit-il. Pour lui, si l’arbitre avait constaté que le ballon n’a pas touché direct la main mais a d’abord ricoché sur la hanche, une interprétation moins sévère aurait été justifiée. Ce moment de jeu controversé continue de susciter des discussions passionnées au sein de la communauté footballistique.

Un incident qui soulève des questions sur l'arbitrage moderne

La décision d'expulsion de Ndiaye ajoute une couche de complexité à la compréhension des règles d'arbitrage, et souligne le besoin de clarification dans leur application. Alors que les opinions divergent, une chose est certaine : cet incident n'a pas fini de faire parler de lui dans les couloirs du football.