Une rigueur inévitable pour réduire le déficit

La France est face à un défi majeur ! Le ministre de l'Économie, Éric Lombard, a averti que pour atteindre un déficit public de 4,6% du PIB d'ici 2026, il faudra déployer des efforts supplémentaires de **40 milliards d'euros**. Cette annonce a été faite lors d'une interview sur BFMTV, dimanche 13 avril.

Pas de hausse d'impôts pour les classes moyennes

Lombard a précisé que cette réduction ne se traduira pas par des hausses d'impôts pour les classes moyennes et les entreprises. Ce point a été souligné par le socle commun, qui regroupe les députés Renaissance, Horizons, MoDem et LR. Le ministre a mis l'accent sur la nécessité de procéder à des "économies" plutôt que de se tourner vers des augmentations fiscales.

L'objectif : une dépense publique plus intelligente

La stratégie envisagée consiste à adopter une approche plus réfléchie, passant d'un "quoi qu'il en coûte" à un "quoi qu'il arrive". Amélie de Montchalin, ministre chargée des Comptes publics, a évoqué cette transition en insistant sur l'importance du désendettement, quel que soit le contexte économique.

Conférence cruciale sur les finances publiques

Mardi prochain, une conférence dédiée aux finances publiques se tiendra sous l'égide de François Bayrou. Ce rassemblement mettra en avant les discussions avec des parlementaires, des organismes de sécurité sociale et des collectivités locales.

Vision optimiste : une croissance à espérer

Éric Lombard évoque également la nécessité d'explorer "les recettes" et d'espérer une "croissance" renouée. Il souhaite instaurer une contribution pérenne sur les hauts revenus touchant "quelques dizaines de milliers" de contribuables.

Les économies à définir lors de la concertation

Pour l’instant, aucun détail sur les économies à réaliser n’a été fourni. Lombard a indiqué qu’une concertation commencera mardi avec le Premier ministre pour aborder les divers sujets liés à cette question cruciale.