Câbles sous-marins sabotés en Europe : un acte de sabotage inacceptable révélé !
2024-11-28
Auteur: Sophie
La semaine dernière, un événement perturbant a touché les infrastructures de communication de l'Europe avec la section de deux câbles sous-marins en fibre optique. Le premier câble, reliant la Finlande au reste de l’Europe, a été coupé, suivi peu de temps après par un autre, qui connecte l'île de Gotland à la Lituanie. Cela a soulevé des suspicions et a incité les autorités à enquêter rapidement sur ce qui semblait être une série d'attaques coordonnées.
L'enquête conjointe des autorités finlandaises et allemandes a porté ses fruits lorsque le navire Yi Peng 3, immatriculé en Chine, a été identifié comme un suspect clé. Ce navire, long de 225 mètres et transportant un chargement de fertilisant en provenance de Russie, a été intercepté par des navires de guerre de l'OTAN dans les eaux internationales au cours d'une intervention d'urgence.
Selon les informations du Wall Street Journal, il semble que l'ancre du Yi Peng 3 ait été traînée sur plus de 160 km au fond de la mer Baltique, sectionnant ainsi les câbles critiques pour le trafic Internet en Europe. Les données satellitaires ont révélé un mouvement anormalement lent du navire, ce qui laisse peu de place au doute quant à une négligence ou, pire, un acte délibéré de sabotage. Il a été découvert que le transpondeur du navire avait été mis hors service pendant la manœuvre, ce qui suggère une intention de dissimuler ces activités.
Un enquêteur a déclaré : « Il est extrêmement peu probable que le capitaine n'ait pas remarqué que son navire traînait son ancre, perdant de la vitesse pendant des heures et sectionnant des câbles en chemin. » Cette situation soulève des questions sérieuses sur la sécurité des infrastructures maritimes et les menaces potentielles qui pèsent sur elles.
Les enquêteurs croient que le capitaine du Yi Peng 3 pourrait avoir été manipulé par des agents russes, bien que le gouvernement chinois ait été exclu de toute implication directe. Ce sabotage présumé intervient alors que les États-Unis avaient récemment exprimé des inquiétudes concernant une activité militaire russe accrue autour des câbles sous-marins vitaux, considérés comme la « colonne vertébrale du trafic Internet mondial ». Deux responsables américains ont même affirmé qu'il était de plus en plus probable que la Russie conduise des opérations de sabotage contre ces infrastructures.
La réponse de Moscou n'a pas tardé : le Kremlin a catégoriquement nié ces allégations, les qualifiant de « sans fondement » et d'« absurdes ». L'enquête se poursuit, avec des discussions entre les autorités suédoises et allemandes pour obtenir l'accès au Yi Peng 3 et interroger son équipage. La situation continue d’évoluer, et les ramifications d'un acte de sabotage de cette nature pourraient avoir des conséquences graves pour la sécurité en Europe et pour l'intégrité des réseaux de communication internationaux.