Les employés du célèbre hebdomadaire « Le Point » sont dans l'inquiétude après l'annonce choc d'un immense plan social. Jeudi 24 avril, la rédaction, profondément affectée, était étrangement calme, la majorité des journalistes préférant l'absence au milieu de la tempête annoncée.

C'est lors d'un comité social et économique que le directeur, Étienne Gernelle, a révélé la terrible nouvelle : no less than 58 postes pourraient disparaître dans les mois à venir—une véritable hécatombe comparée aux 30 départs déjà douloureux de 2014.

Des voix se sont élevées en interne, exprimant une crainte partagée : « C'est une véritable saignée », déplorent des journalistes sous le couvert de l'anonymat, témoignant de la tension palpable au sein d’une rédaction laissée dans l’incertitude.

Bien que la direction ait annoncé la création de 18 nouveaux postes, incluant des transformations de rôles existants, le sentiment général reste celui de la peur et de l'angoisse face aux conséquences de cette restructuration massive.

Les figures clés de l'hebdomadaire, comme Valérie Toranian, la directrice de la rédaction, et Franço Boyer, directeur général délégué, sont restées silencieuses, laissant à Étienne Gernelle le poids de la communication, laissant planer une ombre inquiétante sur l'avenir de ce pilier du journalisme.

Alors que la rédaction se prépare à affronter des temps difficiles, une question demeure : son avenir peut-il encore être assuré ? Les mois à venir s'annoncent cruciaux pour la survie de « Le Point ».