Lors du Grand Prix de Las Vegas ce dimanche, Ferrari a réalisé une performance solide en réduisant l'écart avec McLaren dans le championnat des constructeurs. Cependant, l'atmosphère à l'intérieur de l'écurie italienne est particulièrement tendue, surtout entre ses deux pilotes. Charles Leclerc, qui a terminé à la 4e place, a exprimé sa frustration après avoir été doublé par son coéquipier Carlos Sainz, arrivé 3e, au 41e tour de la course.

Après un arrêt aux stands, Leclerc était revenu devant Sainz, ayant reçu la garantie de son ingénieur, Bryan Bozzi, que l'Espagnol ne tenterait pas de le dépasser. Pourtant, la stratégie a rapidement été contredite lorsque Sainz a réussi à le doubler.

Furieux, Leclerc a réagi avec des commentaires cinglants à la radio, lançant : « Essayez de lui dire en espagnol », manifestant ainsi son mécontentement face à la situation. Même après la course, sa colère était palpable. Il a déclaré : « J'ai fait mon boulot, mais être gentil, ça fait chier. Ce n'est pas une question de gentillesse, mais de respect. Je sais que je dois me taire, mais à un moment donné, c'est toujours la même chose. »

Devant les médias, le pilote monégasque a tenté de tempérer ses propos : « Je ne veux pas entrer dans les détails des problèmes avec Carlos. Je sais que je dois compter sur moi-même. » Cette tension entre les pilotes souligne cependant la complexité des relations au sein de l'écurie Ferrari, surtout à l'approche des derniers Grands Prix de la saison où chaque point compte.

De plus, cette situation soulève des questions sur la dynamique d'équipe et la gestion interne de Ferrari. Leclerc, en quête de sa première victoire, et Sainz, en pleine forme, pourraient devoir trouver un terrain d’entente s'ils souhaitent maximiser les performances de l’équipe. La concurrence sur la piste devient de plus en plus intense et les tensions personnelles pourraient jouer un rôle crucial dans les dernières courses.