Wanhua s'installe à Vencorex : une décision marquante

La chimie française vit un tournant décisif ! La reprise partielle de l'usine Vencorex, en difficulté près de Grenoble, a été attribuée au géant chinois Wanhua, à travers sa filiale hongroise BorsodChem. Cette décision, prise par le tribunal de commerce de Lyon, fait suite à l'approbation d'une offre s'élevant à 1,2 million d'euros.

Alors que Wanhua prévoit d'investir plus de 19 millions d'euros sur le site d'ici 2027, il est important de noter que seulement 54 emplois seront préservés sur les 450 que comptait l'usine.

Une offre alternative irrecevable : une chance de sauver plus d'emplois?

Une initiative audacieuse, portée par des employés de Vencorex et des collectivités locales, proposait de créer une société coopérative d'intérêt collectif (SCIC) pour sauver davantage d'emplois. Malheureusement, cette offre a été jugée 'irrecevable' par le tribunal, qui a souligné que les ressources financières ne suffisaient pas à garantir la sécurité du site au-delà de 15 jours.

Le tribunal a également noté l'absence d'éléments concrets sur le financement, laissant planer le doute quant à la viabilité de ce projet coopératif.

Un coup dur pour la région Auvergne-Rhône-Alpes

La Région Auvergne-Rhône-Alpes, prête à soutenir financièrement l'initiative coopérative, a accueilli cette décision avec regret. 'Nous nous réjouissons de la préservation d'une cinquantaine d'emplois, mais nous espérions un engagement beaucoup plus fort de la part du repreneur', a déclaré un représentant de la région.

L'alerte sur l'avenir de l'industrie chimique en Isère

Des salariés ainsi que des élus locaux et nationaux tirent la sonnette d'alarme depuis des mois. La fermeture potentielle de Vencorex, acteur clé de la chimie régionale, serait un véritable 'scénario catastrophe' pour l'économie de l'Isère. La question demeure : que deviendra l'avenir de cette usine emblématique maintenant que le pavillon a changé de mains ?