La COP29, la 29ème conférence des Nations unies sur le climat, se tiendra à Bakou, la capitale de l'Azerbaïdjan, une nation au cœur de l'industrie pétrolière et gazière, du 11 au 22 novembre 2024. Près de 200 pays sont attendus pour cet événement majeur qui pourrait façonner l'avenir de notre planète.

Tout d'abord, saviez-vous que ce sommet sera dirigé par un pays dont l'économie repose à près de 50 % sur les hydrocarbures ? Moukhtar Babayev, le ministre azerbaïdjanais de l'Écologie, a été nommé président de la COP29. En effet, il a précédemment exercé des fonctions clés dans l'industrie pétrolière au sein de la société nationale Socar. Cette situation soulève des questions sur l'authenticité des engagements climatiques de l'Azerbaïdjan, fortement critiquée par de nombreuses ONG.

Pourquoi Bakou ? Bien que la conférence devait se tenir dans un autre pays d'Europe de l'Est, la géopolitique et les tensions liées à la guerre en Ukraine ont causé un changement de dernier minute de destination. Le choix de Bakou est controversé, renforçant le sentiment que la COP29 pourrait être plus un événement de relation publique qu'un véritable forum sur le climat.

Les enjeux sont gigantesques ! Selon l'ONU, les engagements actuels des nations nous mènent vers un réchauffement climatique de 2,7°C d'ici la fin du siècle, bien au-delà de l'objectif parisien de 1,5°C. Et pendant que des discussions se mettent en place, le GIEC avertit que ce seuil pourrait être atteint entre 2030 et 2035 si rien n’est fait. Nous sommes dans une situation où le monde attend des actions sérieuses.

De plus, l'Azerbaïdjan a des besoins urgents en matière de transformation énergétique. Alors que le pays affirme vouloir doubler ses exportations de gaz vers l'Europe d'ici 2027 pour remplacer l'approvisionnement russe, la communauté internationale maintient une pression croissante sur Bakou pour qu'elle prenne des mesures plus ambitieuses en matière d'énergies renouvelables.

Enfin, un des plus grands défis de la COP29 sera de garantir que l'aide financière aux pays en développement soit au rendez-vous. Des promesses ont déjà été faites, mais elles restent insuffisantes par rapport aux besoins estimés à 2 400 milliards de dollars par an d'ici 2030. La pression est forte pour que les pays développés respectent leurs engagements de financement et augmentent leur soutien pour atteindre une transition énergétique juste.

En somme, la COP29 à Bakou n'est pas qu'un simple événement : c'est un test décisif sur la volonté des nations de prendre des mesures concrètes face au changement climatique. Restez attentifs ! Vous ne voudrez pas manquer ce tournant crucial dans la lutte pour notre planète.