Monde

Comment les « cancres » de l’OTAN s’efforcent d’atteindre les 2 % de dépenses militaires

2025-04-24

Auteur: Chloé

Un défi crucial pour l’OTAN

Le tout nouveau Premier ministre belge, Bart De Wever, n’a pas perdu de temps. À peine installé, il assistait déjà, le 3 février, à son premier sommet des Vingt-Sept axé sur la défense. À son arrivée, il a été directement confronté à l’idée audacieuse de Donald Trump, qui exige que les pays européens consacrent 5 % de leur PIB à la défense. Bart, visiblement étonné, a rétorqué : « Cinq pour cent ? Nous visons déjà 2 % ! »

Les cancres de l’OTAN

La Belgique fait partie des rares pays de l’OTAN, avec l’Espagne, le Portugal, la Slovénie, le Luxembourg, le Canada, l’Italie et la Croatie, qui peinent à atteindre le seuil des 2 % fixé en 2014. En 2024, ces nations continuent de se débattre pour atteindre cette cible, alors que la pression monte. Le sommet de l’OTAN, prévu fin juin à La Haye, pourrait même voir cet objectif relevé à plus de 3 % !

Face aux menaces croissantes

La nécessité d’augmenter ces dépenses n'est pas seulement un caprice, mais une réponse urgente à la menace grandissante qui pèse sur l’Europe, notamment celle de la Russie. La pression de Donald Trump pèse également lourdement, stigmatisant les pays qui n’honorent pas leurs engagements envers l’Alliance atlantique. La question reste donc sur toutes les lèvres : ces pays vont-ils enfin se ressaisir pour répondre à la menace croissante et aux attentes de leurs alliés ?

Un avenir incertain pour l’OTAN

Alors que le monde évolue et que les tensions internationales s'intensifient, le défi est clair. Les pays « cancres » de l’OTAN, sous l’œil vigilant de leurs partenaires, devront trouver le moyen de rattraper leur retard afin de garantir une défense collective efficace. La sécurité de l'Europe est désormais plus qu'une préoccupation : elle représente un enjeu stratégique vital.