Nation

Confinement d'une école à Rennes : la guerre des dealers fait trembler le quartier !

2024-10-02

Le lundi 30 septembre, un drame s'est produit au centre commercial du Gros Chêne, situé à proximité d'une école de Rennes. Une fusillade a éclaté vers midi, blessant un homme au genou et au pied. Peu après, des trafiquants armés ont été vus traversant le passage public séparant la maternelle du primaire. Heureusement, aucune intrusion n’a eu lieu dans l'établissement. Selon des sources proches du dossier, les enfants avaient été mis en sécurité avant les détonations, grâce à la vigilance du personnel enseignant qui avait déjà remarqué des mouvements suspects dans la rue. En réponse à cette menace, la direction de l’école a déclenché le Plan Particulier de Mise en Sûreté (PPMS), un protocole de sécurité installé dans toutes les écoles pour ces situations d'urgence. L'alerte a duré environ vingt minutes, offrant un cadre sécurisant pour les élèves.

Le lendemain, un nouvel incident a eu lieu, impliquant une rixe au niveau du passage du Chanoine-Baudry, à proximité de l'école Trégain. Des témoins ont rapporté que les individus impliqués étaient armés de bâtons. Pour la deuxième fois en moins de 48 heures, l'établissement a décidé de garder les enfants à l'intérieur par précaution. Le maire de Rennes a salué la réactivité des enseignants et des agents scolaires face à cette nouvelle crise. Malgré la tension ambiante, aucune intrusion n’a été signalée dans l’enceinte de l’école.

Olivia, mère de deux jeunes filles inscrites à Trégain, exprime son soulagement face à la gestion de la situation par l'équipe scolaire : « Les jours de fusillade, le directeur et l’Éducation nationale réagissent très bien. Je savais que mes filles étaient en sécurité. Cependant, j’entendais de chez moi le message d’alerte automatique ‘Alerte intrusion, alerte intrusion !’ Je réalisais alors qu'il se passait quelque chose de grave dans notre quartier, sans savoir exactement quoi. »

Ce mercredi, la maire de Rennes s'est rendue à Maurepas, un secteur en proie à une guerre de territoire entre dealers depuis deux mois. Elle a souligné le renforcement de la présence policière dans le but de restaurer le calme, indiquant que les agents publics poursuivent leur travail essentiel auprès des habitants. « Notre municipalité fait sa part du travail. Mais il est clair que cela ne suffit pas. Nous avons besoin de davantage de moyens policiers sur le terrain, tout en s’attaquant aux causes profondes, afin d'éviter que le grand banditisme n'étende davantage son emprise sur nos quartiers », a-t-elle déclaré fermement.

Face à cette escalade de violence, la population locale s'inquiète et appelle à des solutions durables pour garantir la sécurité des enfants et des familles. Il est crucial que les autorités agissent rapidement pour restaurer la sérénité et la sécurité dans ces zones de tension.