COP29 : Emmanuel Macron absents du sommet climatique à Bakou – Les conséquences inattendues!
2024-11-08
Auteur: Chloé
Une absence marquante. Emmanuel Macron ne participera pas au sommet climatique de l'ONU, la COP29, qui se tiendra à Bakou, en Azerbaïdjan, à partir du 11 novembre. C'est une première depuis l'accord de Paris signé en 2015, et cela soulève de nombreuses questions sur l'avenir des relations internationales en matière de climat. L'Elysée a confirmé cette information, tandis que la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a déclaré que cette absence était significative.
L'absence du président s'inscrit dans un contexte de tensions entre la France et l'Azerbaïdjan, exacerbées par la récente offensive militaire azerbaïdjanaise contre les séparatistes arméniens du Haut-Karabakh qui a conduit à un exode massif de civils arméniens. La France a pris position en condamnant cette offensive, renforçant ainsi ses liens avec l'Arménie, rival historique de l'Azerbaïdjan.
Parmi les chefs d'État attendus, les absences notables incluent le chancelier allemand Olaf Scholz et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, tandis que des dirigeants comme le Premier ministre britannique Keir Starmer et l'Espagnol Pedro Sanchez seront présents. Toutefois, l'Élysée a clairement indiqué que pas un dirigeant français n'assistera aux discussions de haut niveau, une décision qui témoigne de la gravité des relations diplomatiques.
Des voix s'élèvent pour boycotter le sommet, comme l'indiquent plusieurs personnalités politiques françaises de divers horizons. Dans une tribune récemment publiée, des responsables politiques ont appelé à une action forte contre la COP29, exigeant entre autres la libération des otages arméniens et soutenant le droit au retour des réfugiés arméniens. Ils demandent aussi le respect de l'intégrité territoriale de l'Arménie, un point de friction important avec l'Azerbaïdjan.
Le climat politique est particulièrement tendu. Selon Human Rights Watch, le régime azerbaïdjanais intensifie la répression des opposants et des dissidents, ce qui soulève des inquiétudes sur les droits de l'homme dans le pays. Ce rapport met en lumière les défis auxquels seront confrontés les dirigeants lors de la COP29.
Bien qu'Emmanuel Macron ne soit pas présent, la France continuera à participer aux négociations climatiques. Agnès Pannier-Runacher se rendra à Bakou entre le 21 et le 24 novembre pour les discussions finales, affirmant que la France se doit de porter les couleurs de l'accord de Paris. Le gouvernement français reste déterminé à jouer un rôle clé dans les affaires climatiques mondiales, surtout dans le contexte des préoccupations concernant des pays comme les États-Unis sous la direction de Donald Trump.
Enfin, la COP29 devra se concentrer sur l'augmentation de l'aide climatique annuelle des pays développés aux pays en développement, qui doit dépasser le seuil de 100 milliards de dollars. Ce sommet s'annonce crucial pour la continuité des efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique et pour montrer un front uni face à des défis environnementaux toujours croissants.