Science

Des scientifiques s'attaquent aux défis du changement climatique

2024-11-29

Auteur: Chloé

La science climatique, bien que parfois discrète, est de plus en plus au centre des débats, notamment à la suite de l'urgence climatique qui se fait ressentir à l'échelle mondiale. Le 19 et 20 novembre, l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) a organisé, de manière plus secrète qu'envisagé, un colloque à Sion, axé sur la protection des glaciers de montagne face au réchauffement climatique.

Des scientifiques de renom, tels que Shaun Fitzgerald, directeur du Centre pour la réparation du climat à l’Université de Cambridge au Royaume-Uni, étaient présents. Fitzgerald est un fervent défenseur des interventions radicales, communément appelées géo-ingénierie, pour lutter contre les désastres environnementaux. Bien que la plupart des participants soient restés discrets sur cette rencontre, Fitzgerald a fait allusion à sa présence en Suisse sur le réseau social X (anciennement Twitter), un petit murmure qui n’est pas passé inaperçu : « J’en étais, mais je ne sais pas si j’ai le droit d’en parler. »

Le colloque a rassemblé des experts venus de divers horizons, discutant des enjeux cruciaux liés à la fonte des glaciers. Ces derniers, qui jouent un rôle vital dans la régulation du climat, sont menacés par le réchauffement global. Les scientifiques s'accordent à dire qu'il est urgent d'agir pour éviter une catastrophe écologique majeure.

Parmi les préoccupations principales évoquées, la nécessité de développer des stratégies durables et innovantes pour préserver nos ressources en eau et maintenir l'équilibre des écosystèmes. Néanmoins, un débat persistant existe autour de la géo-ingénierie. Certains chercheurs s'opposent vigoureusement à ces solutions extrêmes, arguant que cela pourrait avoir des conséquences imprévisibles sur le climat et la biodiversité.

La question reste donc brûlante : comment balancer les interventions humaines et le respect de l'environnement pour garantir un futur durable ? Les scientifiques sont-ils réellement capables de créer des solutions efficaces, ou allons-nous basculer vers une manipulation risquée du climat?