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Au moins cinq ambassades occidentales, dont celles des États-Unis, d'Espagne, d'Italie, de Hongrie et de Grèce, ont décidé de fermer temporairement leurs portes en Ukraine en raison de menaces d'attaques aériennes. L'ambassade américaine a averti qu'une "possible attaque aérienne significative" était à craindre. La diplomatie ukrainienne a condamné cette décision, qualifiant la menace de frappes d'"une réalité quotidienne" pour les Ukrainiens depuis plus de mille jours. Elle a en outre appelé les pays occidentaux à ne pas alimenter la "tension" récemment accrue par Moscou.

Le Kremlin, de son côté, a accusé les États-Unis de chercher à prolonger le conflit ukrainien. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que Washington était "pleinement dévoué au prolongement de la guerre en Ukraine" après que les États-Unis ont annoncé qu'ils fourniraient des mines antipersonnel à Kiev. Selon un responsable américain, ces mines seraient conçues pour être "non persistantes", intégrant un mécanisme d'autodestruction ou d'autodésactivation.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exprimé ses craintes face à une éventuelle avancée de l'armée russe si l'aide américaine venait à diminuer. Il a souligné que la "survie" de l'Ukraine était en jeu, alors que les frappes de missiles américains ATACMS sur le territoire russe soulèvent des inquiétudes concernant une nouvelle escalade des tensions.

En parallèle, la Corée du Nord intensifie son soutien militaire à la Russie en envoyant de nouvelles cargaisons de systèmes d'artillerie et de lance-roquettes, ce qui inquiète les analystes face au développement de la situation en Ukraine.

Les nouvelles frappes de la Russie se poursuivent. Le ministère russe de la Défense a affirmé avoir abattu 50 drones ukrainiens dans la nuit, majoritairement au-dessus de la région de Novgorod, qui se situe à environ 1 000 km de la frontière ukrainienne.

Alors que la fermeture des ambassades soulève des inquiétudes, il convient de noter que le climat en Ukraine est particulièrement tendu alors que les civils se montrent de plus en plus fatigués après près de trois ans de conflit. Des sentiment d'épuisement et un manque de ressources pour soutenir les soldats sont déjà exprimés au sein de la population.

Par ailleurs, les nouvelles annonces concernant les mines antipersonnel créent une controverse, plusieurs ONG internationales appelant l'Ukraine à refuser ces armes en raison des risques pour les civils, la nation étant déjà lourdement minée par le conflit.

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