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DIRECT. Un an après les attaques du 7 octobre : le Hamas promet une "bataille d'usure" prolongée contre Israël

2024-10-07

Auteur: Emma

Un an après la tragédie du 7 octobre, des survivants tentent de reconstruire leurs vies. Patrick, un habitant du kibboutz de Nir Am, a fait le choix difficile de revenir vivre dans son kibboutz. Après près de dix mois de déplacement à Tel-Aviv, il revient sans son fils aîné, tué lors de l'attaque. Ce retour exprime non seulement une volonté de résistance, mais aussi une douleur omniprésente, un sentiment partagé par de nombreuses familles touchées.

Le Hamas, de son côté, a annoncé son intention de mener une "bataille d'usure" contre Israël. Abou Obeida, le porte-parole des Brigades Ezzedine al-Qassam, a déclaré dans une vidéo sur Al Jazeera : "Notre choix est de poursuivre la confrontation dans une bataille d'usure longue, douloureuse et coûteuse pour l'ennemi." Ces déclarations surviennent alors que le conflit, maintenant enraciné, continue d'affecter des vies des deux côtés de la frontière.

À Paris, la tour Eiffel s’éteindra ce soir à 23h45 en hommage aux victimes de cette journée tragique. Cette action symbolique vise à honorer ceux qui ont perdu la vie et à rappeler l'importance de la paix. Des événements similaires se dérouleront à travers le monde, témoignant de la solidarité face à cette violence.

Philippe Lazzarini, chef de l’UNRWA, a évoqué la "souffrance indicible" des otages retenus par le Hamas, soulignant la nécessité d’une réponse internationale humanitaire alors que la situation à Gaza se détériore. Cette déclaration attire l'attention sur le besoin urgent de résoudre la situation des otages, dont beaucoup sont des civils innocents pris au piège d'une guerre qui ne semble pas avoir de fin.

Les familles des otages ont décidé de ne pas se joindre à la cérémonie officielle à Tel Aviv, préférant organiser leur propre hommage, où elles expriment leur colère contre l'État, qu'elles estiment ne fait pas assez pour obtenir le retour de leurs proches. Ces luttes personnelles incarnent une tragédie collective : cette guerre ne touche pas seulement les soldats, mais aussi chaque famille, chaque ami qui porte la douleur de la perte.

Le parquet national antiterroriste français a identifié 65 victimes des attaques, dont 48 sont décédées. Dans un contexte aussi sombre, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que le pays devait changer la "réalité de la sécurité" afin que de telles attaques ne se reproduisent plus. Avec des menaces provenant de divers fronts, la lutte pour la sécurité reste une priorité pour Israël.

La communauté internationale a également réagi, avec des leaders comme Kamala Harris et Joe Biden exprimant leurs préoccupations face à la souffrance des civils en Israël et à Gaza. Leur appel à la paix soulève la question de savoir comment les pays peuvent équilibrer leurs engagements envers leurs partenaires tout en soutenant les victimes innocentes de ces conflits.

Des manifestations ont eu lieu à travers le monde, demandant justice et paix, et soulignant l'universalité de la souffrance engendrée par la guerre. Alors que l'anniversaire du 7 octobre approche, il est crucial de réfléchir non seulement à la mémoire des victimes, mais aussi aux voies possibles pour un avenir sans violence.