
Discrimination positive : l'ambassade américaine alarmante aux entreprises françaises, Paris réagit face aux "ingérences inacceptables"
2025-03-30
Auteur: Jean
Une situation qui soulève des inquiétudes. L'ambassade des États-Unis à Paris a récemment adressé une lettre à plusieurs entreprises françaises, les interrogeant sur leurs programmes internes de lutte contre les discriminations. Cette démarche, pour le moins surprenante, pourrait avoir des répercussions sérieuses sur leur capacité à collaborer avec le gouvernement américain.
Le ministère français du Commerce extérieur a réagi rapidement, qualifiant ces menaces d'ingérences dans les politiques d'inclusion des entreprises françaises comme "inacceptables". Un communiqué a été transmis à l'AFP, affirmant : "La France et l'Europe défendront leurs entreprises, leurs consommateurs, mais aussi leurs valeurs."
Les entreprises destinataires de cette missive ont été averties que le "décret 14173", signé par Donald Trump dès son retour à la Maison Blanche, annulait des programmes promouvant l'égalité des chances à l'échelle fédérale. Ce décret s'applique également à tous les fournisseurs et prestataires du gouvernement américain, comme le révèle Le Figaro.
Le cabinet du ministre de l'Économie, Éric Lombard, a exprimé sa désapprobation en faisant savoir que "cette pratique reflète les valeurs du nouveau gouvernement américain". Dans un contexte économique déjà tendu, cette tentative de pression sur les entreprises françaises pourrait susciter des tensions diplomatiques supplémentaires entre la France et les États-Unis.
Il est à noter que cette situation survient à un moment où la France cherche à promouvoir l'égalité et la diversité au sein de ses entreprises, des valeurs qui semblent aujourd'hui en opposition avec certaines des politiques américaines récentes. Les entreprises françaises sont désormais confrontées à un dilemme : adopter les valeurs américaines ou risquer des sanctions commerciales. Dans cette lutte, l'avenir de la collaboration transatlantique est en jeu.
Interrogée par l'AFP, l'ambassade des États-Unis à Paris n'a pas immédiatement souhaité commenter.