Donald Trump réélu : Les 1500 émeutiers du Capitole espèrent une libération imminente
2024-11-08
Auteur: Philippe
ÉTATS-UNIS - Près de quatre ans après les événements du Capitole, plus de 1500 manifestants, arrêtés pour leur participation, espèrent désormais des mesures clémentes de la part de Donald Trump, fraîchement réélu. Le 6 janvier 2021, ces individus s'étaient introduits dans le bâtiment du Congrès américain pour contester le résultat de l'élection présidentielle de 2020, remportée par Joe Biden face à l'ancien président républicain Donald Trump.
Dans une vidéo récemment publiée, ces émeutiers expriment leur espoir que leur ancien leader interviendra pour leur accorder une amnistie. Depuis son retour sur le devant de la scène politique, Trump a en effet évoqué la possibilité d'une grâce pour ceux qu'il considère comme des patriotes. Cependant, sa position semble avoir évolué depuis qu'il est à nouveau en campagne : bien qu'il ait promis, au début, une amnistie collective, il a depuis adopté une approche plus nuancée, indiquant que chaque situation serait examinée individuellement.
Les différentes charges retenues contre ces émeutiers sont variées, s'étalant de « troubles à l'ordre public » à « sédition ». Un des cas emblématiques est celui de Enrique Tarrio, leader des Proud Boys, qui a été condamné à 22 ans de prison pour son rôle central dans l'organisation des émeutes. Malgré l'ampleur de sa peine, Tarrio s'est exprimé avec optimisme concernant la réélection de Trump, espérant une révision de sa situation.
Des demandes inattendues ont également émergé, comme celle de Zachary Allam, qui s'est présenté devant le juge non pas pour se défendre, mais pour exiger l'amnistie, tout en demande une « amnistie avec compensation » pour le temps qu'il a passé en détention.
Alors que des arrestations continuent d'être effectuées par le FBI, notamment en préparation des élections, l'incertitude plane : que fera Trump une fois réinvesti dans ses fonctions à la fin janvier ? Les discussions autour de l'amnistie ne font que commencer et vont continuer à alimenter les spéculations sur les conséquences juridiques de l'inculpation de ces manifestants. Les yeux sont désormais rivés sur le nouveau président et le sort de ces 1500 émeutiers, qui espèrent une libération rapide.