L'armée israélienne a mené une opération audacieuse dimanche, frappant des cibles des rebelles houthis au Yémen, mobilisant des dizaines d'avions pour cette action sans précédent.

Dans un contexte de tensions croissantes, l'armée israélienne a également intensifié ses frappes au Liban. Selon le ministère libanais de la Santé, au moins 33 personnes ont été tuées et 195 blessées dans les bombardements israéliens qui ont ciblé les fiefs du Hezbollah à Beyrouth. La ville a été secouée par des explosions alors que des efforts humanitaires désespérés sont en cours pour secourir les blessés.

Un important responsable du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a été tué par une frappe israélienne, marquant un tournant dramatique dans la dynamique régionale. Ce décès a déclenché des manifestations massives à travers le Liban et au Pakistan, où des milliers de personnes ont exigé des comptes pour cette perte tragique.

Le porte-parole de l'armée israélienne a déclaré qu'au moins "20 terroristes" du Hezbollah avaient été éliminés au cours de ces frappes. Cependant, ces succès militaires sont accompagnés d'une flambée de violence et d'angoisse tant au Liban qu'en Iran, où les autorités ont promis une riposte.

En réponse à la situation précaire, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, est attendu à Beyrouth pour évaluer les besoins d'assistance humanitaire, alors que le Programme alimentaire mondial (PAM) a lancé une opération d'urgence pour un million de personnes déplacées.

Des immeubles effondrés à Haret Hreik témoignent de l'ampleur de la destruction. De plus, l'escalade des tensions amène le pape François à appeler à un cessez-le-feu immédiat, qualifiant le Liban de "pays martyrisé".

Face à cette situation chaotique, la question se pose : le conflit va-t-il s'intensifier ou un dialogue pourrait-il émerger dans cette mer de violence?