Emmanuel Macron a affirmé qu'une "taxation exceptionnelle sur les sociétés", telle que présentée par le gouvernement de Michel Barnier, était "bien acceptée par les grandes entreprises".

Cependant, le président insiste pour qu'elle soit "limitée".

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Points clés à retenir

MACRON APPROUVE UNE "TAXATION EXCEPTIONNELLE" MAIS...

Lors d'un déplacement à Berlin, Emmanuel Macron a exprimé son approbation pour une taxation "exceptionnelle" pour les grandes entreprises comme l'a exposé Michel Barnier dans son discours de politique générale. Toutefois, le président souhaite que celle-ci reste "limitée" afin de ne pas briguer trop de poids sur l'économie.

REFORME DES RETRAITES

La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a averti qu'elle pourrait "bannir" une demande d'abrogation de la réforme des retraites, récemment promise par la gauche. Cela met en évidence les tensions croissantes entre le gouvernement et l'opposition sur ce sujet sensible, alors que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale doit être examiné dans trois semaines.

LA RÉPONSE DE BARNIER

Michel Barnier a été bien reçu par le Sénat, où il a promis d'examiner les propositions économiques présentées par les sénateurs en prévision de l'examen du Budget, soulignant l'importance de collaborer avec cette chambre.

SITUATION EN NOUVELLE-CALÉDONIE

Barnier a répondu à des questions sur la santé mentale et la Nouvelle-Calédonie, exprimant son souhait d'apaiser les tensions dans cette région. Il a assuré qu'il prendrait le temps nécessaire pour travailler sur une solution qui favorisera la paix et la stabilité durable.

CONTRIBUTIONS CIBLÉS ET EXCEPTIONNELLES

Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement, a déclaré que des contributions exceptionnelles seraient envisagées uniquement pour les entreprises capables de les supporter, soulignant que l'objectif n'est pas de contraindre les entreprises ni de freiner la création d'emplois. "Nous sommes ouverts à toutes propositions qui pourraient aider à redresser nos finances sans nuire à notre économie," a-t-elle ajouté.

LA SITUATION ÉCONOMIQUE

Le gouvernement prévoit un ajustement du déficit public qui atteindrait 6,1% du PIB en 2024, avec des mesures d'économies majeures dès 2025 pour abaisser le niveau d'endettement. Des discussions actives auront lieu sur le budget à venir, alors que des voix s'élèvent pour dénoncer le risque de mesures draconiennes sur le portefeuille des citoyens.

POSITION DE MACRON SUR L'EUROPE

Macron, ayant perdu une part de son autorité nationale, met l'accent sur le renforcement de l'intégration européenne, plaidant pour des réformes à l'échelle européenne comme priorité. Cela reflète une volonté de dynamiser la croissance et le potentiel au sein de l'UE, tout en renforçant la coopération entre les États membres.

CONCLUSION

Le climat politique semble tendu alors que le gouvernement de Barnier s'engage à naviguer dans des eaux tumultueuses, avec des élections régionales et des réformes à venir qui pourraient déterminer l'avenir de la France. La taxation exceptionnelle semble être un pas vers la restauration de l'équité fiscale, mais suscite des inquiétudes quant à son impact sur la croissance économique. Restez connectés pour des mises à jour continues sur les développements politiques.