Affaires

En direct : Emmanuel Macron approuve une taxation exceptionnelle pour les grandes entreprises, mais la limite est de mise

2024-10-02

Dans un contexte économique difficile où la classe moyenne ressent de plus en plus le poids de l’inflation, Emmanuel Macron a annoncé mercredi son approbation d'une taxation « exceptionnelle » sur les grandes entreprises. Cependant, il a également souligné que cette mesure devrait être « limitée » afin d'éviter des conséquences financières néfastes pour l'économie française.

Cette décision intervient alors que le gouvernement cherche à financer des projets d'infrastructures et à soutenir les secteurs touchés par la crise. Dans une déclaration, le président a précisé : « Nous devons veiller à ce que les grandes entreprises contribuent équitablement à l'effort national tout en restant compétitives sur le marché international. La taxation exceptionnelle ne doit pas devenir un frein à l'investissement. »

D'après certaines sources, cette taxation pourrait prendre la forme d'une contribution temporaire basée sur les bénéfices réalisés durant la crise. De nombreuses entreprises, dont les profits ont explosé durant la pandémie, seront donc particulièrement ciblées.

Les réactions à cette annonce sont divisées. D'une part, plusieurs économistes applaudissent l'initiative, la considérant comme une manière de répartir le fardeau financier équitablement. De l'autre, certains chefs d'entreprise expriment des inquiétudes, craignant qu'une telle mesure n'incite les investisseurs à chercher refuge dans des pays à fiscalité plus douce.

En parallèle, le débat sur la justice fiscale s'intensifie. Des manifestations sont prévues dans plusieurs grandes villes, avec des slogans en faveur d'une réforme fiscale plus équitable et d'une taxation des plus riches.

Emmanuel Macron a également réaffirmé son engagement à relancer l'économie française par des investissements dans les technologies vertes et la transformation numérique, espérant ainsi créer des milliers d'emplois et stimuler la croissance. La question demeure cependant : les mesures imposées aux grandes entreprises suffiront-elles à répondre aux attentes des citoyens et à apaiser les tensions sociales croissantes?