L’armée israélienne a renouvelé ses avertissements concernant la zone frontalière avec le Liban. Avichay Adraee, porte-parole de l’armée israélienne, a indiqué qu'aucun habitant ne devait pénétrer dans la zone délimitée par une ligne s'étendant de Mansouri à Chebaa. "Vous n’avez pas le droit de retourner dans vos foyers au sud de cette ligne jusqu’à nouvel ordre", a-t-il déclaré.

Dans une tournure des événements politique, Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, a signé un décret qui écarte de facto le Hamas des affaires intérimaires lorsque son poste deviendra vacant. Selon le décret, en l'absence du Conseil législatif palestinien, le président du Conseil national palestinien prendra temporairement la charge.

Dans un contexte militaire, le Hezbollah a déclaré sa "victoire" après l'instauration d'un cessez-le-feu, affirmant que ses combattants restent prêts à défendre la souveraineté du Liban. L’accord de trêve stipule notamment le retrait des forces israéliennes et des combattants du Hezbollah au nord du fleuve Litani, à environ trente kilomètres de la ligne bleue.

Dans un acte de défiance, le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, est actuellement sous le coup de mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale. Israël a annoncé son intention de contester ces mandats, plaçant le pays dans une position délicate sur la scène internationale.

La situation à Gaza reste critique, avec des bombardements israéliens signalés, causant la mort de neuf personnes selon le ministère de la santé du Hamas. Ces frappes ont touché un abri pour déplacés dans l'école du quartier de Al-Daraj. Les tensions persistent également dans le sud du Liban, où des journalistes ont été blessés par des tirs israéliens, un incident condamné par des organisations de défense des droits humains.

Dans le cadre de la trêve, l’armée libanaise a commencé à redéployer ses forces dans le sud du pays, renforçant ainsi la présence de l’État et collaborant avec la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul). Ce redéploiement fait suite à la promesse d'une stabilisation de la région, tandis que Joe Biden cherche à étendre les négociations de cessez-le-feu à Gaza, saluant les efforts diplomatiques en cours. La situation demeure volatile, et les observateurs craignent une résurgence des hostilités.