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En direct, guerre en Ukraine : le nouveau chef de l'OTAN, Mark Rutte, affirme que l'Alliance atlantique soutiendra Kiev

2024-10-01

Auteur: Chloé

Depuis plusieurs mois, le conflit en Ukraine, exacerbé par l'utilisation croissante des drones, soulève de vives inquiétudes. Les pertes ukrainiennes s'évaluent à environ 10 000 drones par mois, ce qui illustre l'ampleur tragique de cette guerre moderne. À titre de comparaison, l'armée française ne possède qu'environ 3 000 drones, mettant en lumière l'importance des UAV (véhicules aériens sans pilote) dans le théâtre d'opérations ukrainien.

Les forces ukrainiennes, comme leurs homologues russes, ont commencé à recourir à des drones d'origine civile adaptés pour des missions de reconnaissance ou de guidage d'artillerie, en plus de petits engins maritimes sans pilote remplis d'explosifs pour harceler la marine russe. Au contraire, la Russie utilise des drones comme le Lancet-3 et les Shahed-136 iraniens, qui accentuent la tragédie des pertes humaines.

Une récente innovation dans le domaine des drones est un exemple frappant des progrès de l'industrie ukrainienne : le projet de drone Peroun, qui devrait être lancé prochainement. Ce développement s'inscrit dans une dynamique d'autosuffisance, face aux sanctions occidentales qui entravent l'approvisionnement russe.

En parallèle, l'état des arsenaux russes devient difficile à évaluer. Les services de renseignement ukrainiens estiment que l'armée russe conserve encore plusieurs centaines de missiles balistiques et de croisière, mais ces chiffres varient considérablement. Les révélations sur les acquisitions de missiles à courte portée en provenance d'Iran et de Corée du Nord démontrent également la poursuite de l'escalade militaire de Moscou.

La bataille pour l'armement a maintenant de nouvelles dimensions. Récemment, l'Ukraine a reçu ses premiers chasseurs F-16, tant attendus, un développement majeur pour les forces ukrainiennes. Cependant, un des avions s'est écrasé lors d'une mission, soulignant les risques élevés qui pèsent sur les pilotes.

Concernant le soutien international, l'enthousiasme semble diminuer, avec une baisse significative des nouvelles aides militaires entre août 2023 et janvier 2024. Ce ralentissement est préoccupant, étant donné que les engagements des pays de l'OTAN, bien qu'importants, semblent maintenant se concentrer sur un petit groupe d'États. Les États-Unis restent les principaux contributeurs, suivis de l'Allemagne et d'autres pays d'Europe de l'Est, mais certains alliés montrent des signes de fatigue sur le plan des ressources.

Les tensions entre l'Ukraine et la Pologne ajoutent une nouvelle couche de complexité au conflit, en particulier concernant le transit des céréales ukrainiennes. Les agriculteurs polonais s'opposent à l'importation de produits agricoles ukrainiens à bas prix, accusant ces importations de nuire à leur propre marché. Le président ukrainien a exprimé sa préoccupation quant à l'érosion de la solidarité, tout en appelant à des pourparlers pour résoudre cette crise bilatérale.

Alors que le conflit se prolonge, la situation demeure délicate et évolutive. Les annonces de soutien militaire et financier continueront d'être scrutées de près, alors que chaque développement pourrait avoir des implications profondes pour l'avenir de l'Ukraine et de la région.