
En direct, guerre Israël-Hamas : Le bombardement israélien coûte la vie à 31 personnes à Gaza, selon la défense civile
2025-04-03
Auteur: Louis
Tirs sur des ambulances : le haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme dénonce des actes qui pourraient constituer un « crime de guerre » israélien.
« Je suis horrifié par le meurtre de quinze membres du personnel de santé et de travailleurs humanitaires, soulevant de nouvelles inquiétudes quant à des crimes de guerre potentiels commis par l'armée israélienne », a déclaré Volker Türk, haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, lors d'une session du Conseil de sécurité.
L'armée israélienne a promis d'enquêter sur l'« incident du 23 mars 2025 », au cours duquel des tirs de soldats ont touché des ambulances, entraînant la mort de quinze personnes. Les secouristes et humanitaires, dont huit étaient du Croissant-Rouge palestinien, ont été retrouvés près de Rafah, dans ce que l'ONU décrit comme une « fosse commune ».
L'accès à l'aide humanitaire a été bloqué par Israël depuis un mois, tandis que les opérations militaires ont repris. Volker Türk a réaffirmé sa condamnation envers le blocus et le siège de Gaza, qu'il considère comme une forme de punition collective pouvant entraîner une famine des civils comme méthode de guerre.
Le bombardement israélien sur Gaza a causé 31 morts et blessé plus de cent personnes, selon les déclarations de Mahmoud Bassal, porte-parole de la défense civile. L'attaque a visé une école abritant des personnes déplacées en raison du conflit, située dans le quartier d'Al-Touffah.
Alors que l'armée israélienne prétendait cibler un « poste de commandement du Hamas », elle n'a pas été en mesure de confirmer que l'école avait été touchée. Le Hamas, quant à lui, a qualifié ces frappes de génocide ciblant des civils innocents.
Le dernier rapport de l'armée israélienne concernant le massacre du festival de musique Tribe of Nova, qui a eu lieu le 7 octobre 2023, a fait état de 378 morts, dont 344 civils. Ce jour-là, près de 3 400 personnes assistaient au festival, lorsque le Hamas a lancé des milliers de roquettes.
Emmanuel Macron a prévu de se rendre en Égypte mardi pour rencontrer des acteurs humanitaires et marquer son soutien en faveur d’un cessez-le-feu à Gaza. Lors de sa visite, il abordera des questions cruciales, dont la libération des otages captifs et le plan de reconstruction de Gaza. Le président a également exprimé son inquiétude face à la reprise des frappes israéliennes après un court cessez-le-feu, qualifiant cela de « retour en arrière dramatique ».
Les tensions persistent, et le bilan s'alourdit avec chaque attaque. L'Autorité palestinienne condamne les actions israéliennes, notamment l'accueil de Benyamin Nétanyahou en Hongrie, malgré un mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale.
La violence ne montre aucun signe de ralentissement, et la communauté internationale demeure divisée sur la manière de promouvoir un retour au calme dans la région. Il est impératif que toutes les parties prennent conscience de l'urgence de la situation humanitaire à Gaza.