En pleine escalade de violence, un bombardement israélien tragique a causé la mort de 31 personnes à Gaza, selon la défense civile. Des rapports tiennent aussi pour responsables des tirs sur des ambulances et des travailleurs humanitaires, ce qui a poussé Volker Türk, haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, à évoquer des possibles crimes de guerre.

Volker Türk a exprimé son horreur face à la perte de quinze membres du personnel médical, faisant état de nouvelles préoccupations concernant les actions israéliennes. Lors d'une déclaration au Conseil de sécurité, il a qualifié la situation à Gaza de « punition collective » et a dénoncé le blocus qui empêche l’entrée de l'aide humanitaire dans la région déjà durement touchée. Il a décrit la position d’Israël comme alarmante et a appelé à une action immédiate pour protéger les civils.

Le bombardement à Gaza a principalement touché l’école Dar Al-Arqam dans le quartier d'Al-Touffah, où des personnes déplacées par le conflit cherchaient refuge. Les frappes israéliennes ont déclaré cibler un « poste de commandement du Hamas », arguant qu'il était utilisé pour planifier des attaques. Cependant, les autorités palestiniennes et des organisations humanitaires contestent cette justification, accusant Israël de viser des cibles civiles.

Face à la montée des tensions, Emmanuel Macron a exprimé son engagement en faveur d'un cessez-le-feu lors de sa visite en Egypte. Il rencontrera des acteurs humanitaires et discutera avec le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi des initiatives pour mettre fin aux hostilités et assurer la sécurité des civils. Macron a également souligné l'urgence d'agir pour atténuer la catastrophe humanitaire qui se déroule à Gaza et a évoqué la nécessité d’un plan de reconstruction après les conflits.

Les frappes israéliennes ne montrent aucun signe de ralentissement, alors que les pertes civiles continuent de s’accumuler. En effet, depuis le début des hostilités, les estimations des morts civils s'élèvent à plus de 2 000, laissant des milliers d'autres blessés et sans abri. De ce fait, les membres de la communauté internationale appellent à une intervention immédiate pour arrêter ce cycle de violence qui affecte des millions de vies innocentes dans la région.