Ce mercredi 2 avril a été annoncé comme le « jour de la libération » par Donald Trump, qui a fait des droits de douane le fondement de sa stratégie économique, sociale et diplomatique. Lors d'une déclaration depuis la Maison Blanche, Trump a révélé l'instauration de droits de douane « réciproques » à hauteur de 20 % sur tous les produits en provenance d'Europe. Ce mouvement représente un tournant significatif dans les relations commerciales transatlantiques.

Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison Blanche, a souligné plus tôt, mardi, que les nouvelles taxes seraient mises en œuvre « immédiatement ». Cette décision vise à protéger l'économie américaine des importations jugées désavantageuses. "Demain, c’en sera fini de dépouiller l’Amérique", a-t-elle affirmé, ajoutant que ces taxes devraient également encourager la production nationale.

Bien que les économistes s'inquiètent des possibles effets inflationnistes de ces mesures, Trump les considère comme un outil essentiel pour réindustrialiser les États-Unis, réduire le déficit commercial, diminuer le déficit budgétaire, générer des emplois et renforcer le pouvoir de négociation de Washington sur la scène internationale. Cette nouvelle approche pourrait avoir des conséquences majeures sur l'économie mondiale, avec des réactions immédiates anticipées de la part des pays européens affectés.

Des discussions sur des réponses tarifaires similaires en retour de l'Union Européenne sont déjà en cours, ce qui pourrait intensifier les tensions commerciales. Les analystes prévoient que cela pourrait déclencher une guerre commerciale sans précédent, affectant non seulement les États-Unis et l'Europe, mais également d'autres économies à travers le monde.