Le gouvernement français est sous les projecteurs avec la très attendue programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), un document clé qui tarde à voir le jour depuis juin 2023. Alors que les délais se prolongent, les critiques fusent concernant cette « procrastination gouvernementale ». Au lieu d'une adoption par le Parlement prévue pour 2024, la dissolution a rendu la situation plus compliquée, forçant le gouvernement à adopter la PPE par décret.

Cette troisième mouture de la PPE définit les priorités énergétiques de l'État pour la période 2025-2035. Elle s'inscrit dans un cadre plus vaste qui inclut la stratégie nationale bas carbone (SNBC) et le plan d'adaptation au changement climatique (Pnac). Un enjeu majeur de ce texte est d'affirmer les ambitions de la France pour son mix énergétique : un avenir moins dépendant des énergies fossiles, en particulier du gaz, et un virage décisif vers les énergies renouvelables.

La PPE prévoit notamment le lancement d'appels d'offres pour la construction de parcs éoliens offshore et onshore, ainsi que des mesures de soutien pour développer l'énergie solaire. En parallèle, le gouvernement s'engage à améliorer l'efficacité énergétique des bâtiments et à promouvoir les transports décarbonés. Les enjeux sont de taille : atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 et réduire les émissions de gaz à effet de serre de 55% d'ici 2030.

Alors que la transition énergétique est plus que jamais au cœur des débats, restera-t-il des ressources suffisantes pour accompagner cette révolution ? La réponse à cette question pourrait bien dessiner le paysage énergétique de demain ! Restez connectés pour suivre les évolutions de ce dossier brûlant.