"Ma famille politique a un message important à faire passer : ce n'est pas en imposant des charges excessives aux entreprises et en augmentant le coût du travail que nous allons créer des emplois et favoriser la croissance", a déclaré le ministre de l'Économie, Antoine Armand (Renaissance), lors d'un entretien avec Le Parisien le mercredi 20 novembre.

Dans cette même veine, Antoine Armand a exprimé son souhait de voir les désaccords discutés en interne, insistant sur le fait qu'ils ne doivent pas être affichés publiquement. Cependant, le ministre délégué aux Transports, François Durovray (LR), a vivement réagi à ces commentaires lors de son intervention sur RMC le jeudi 21 novembre. Il a qualifié d’inquiétantes les augmentations suggérées de cotisations patronales par le gouvernement.

"Attention à l’impôt de trop !", a averti Antoine Armand, suite à la réduction par le Sénat des allègements de cotisations pour les entreprises dans le budget de la Sécurité sociale. Il a clairement fait savoir qu'il ne fallait pas exercer une pression fiscale excessive sur les entreprises, ce qui pourrait nuire à la création d’emplois.

François Durovray, en réponse, a souligné que la contribution de versement mobilités, un impôt vital pour le financement des transports en commun, est nécessaire et bénéfique pour les entreprises. "S'il y a un impôt qui est utile aux entreprises, c'est bien celui-ci", a-t-il déclaré. Il a précisé que beaucoup de chefs d'entreprise éprouvent des difficultés à recruter, car leurs employés ont du mal à se rendre au travail. En favorisant les transports publics, il soutient que cela permet d’améliorer le pouvoir d’achat en réduisant considérablement le coût de la mobilité.

Durovray a également mentionné l'importance d'une approche collective pour résoudre ces enjeux, soulignant que les transports en commun peuvent ``diviser par dix le coût de la mobilité``. À l’approche des élections, ces tensions au sein du gouvernement sur la fiscalité pourraient avoir des répercussions sur les décisions politiques à venir et l'opinion publique. La situation mérite d'être suivie de près, car elle pourrait redéfinir les relations entre les membres du gouvernement et les élus locaux. Quelles nouvelles révélations sont à prévoir dans les jours à venir ? Restez connectés pour en savoir plus.