Monde

Guerre à Gaza : La tension monte avec la mort de sept personnes lors de frappes israéliennes

2025-04-22

Auteur: Sophie

Une délégation française de gauche interdite d'accès en Israël

Une délégation de parlementaires français de gauche a récemment dénoncé ce qu'ils qualifient de "punition collective" après que leurs visas pour un déplacement en Israël aient été annulés à seulement deux jours de leur départ. Parmi les élus figurent des noms connus tels que François Ruffin, Alexis Corbière et Julie Ozenne.

Initialement, ces élus devaient se rendre en Israël et dans les territoires palestiniens du 20 au 24 avril. Dans un communiqué, ils ont exprimé leur consternation face à cette décision inattendue, soulignant que leurs visas avaient été approuvés un mois auparavant.

Une décision surprenante et sans précédent

Les membres de la délégation souhaitent comprendre ce qui a motivé cette revocation soudaine, qu'ils perçoivent comme une rupture significative des relations diplomatiques entre la France et Israël. Ils demandent une réaction claire des plus hautes autorités françaises.

Forte de ses convictions, cette délégation a également rappelé sa lutte pour que la France reconnaisse l'État palestinien. Ils soulignent que cette reconnaissance serait un acte courageux et en adéquation avec les valeurs de démocratie, liberté, égalité et fraternité chères à la France.

La France pourrait reconnaître l'État palestinien bientôt

Emmanuel Macron a récemment évoqué la possibilité que la France reconnaisse un État palestinien lors d'une conférence qu'elle coprésidera avec l'Arabie saoudite à New York en juin. Cette annonce a suscité des espoirs au sein de la délégation.

En guise de réponse à cette situation, ils insistent sur la nécessité de clarifier les choses et demandent à être reçus par le président de la République pour discuter d'un nouveau déplacement en Israël dans les plus brefs délais.

Conférence de presse à Paris pour faire entendre leur voix

Pour faire entendre leurs préoccupations, cette délégation prévoit de tenir une conférence de presse mardi à Paris. Cela pourrait marquer le début d'une nouvelle étape dans leurs efforts pour nourrir le dialogue autour de la paix au Proche-Orient.