Monde

Guerre à Gaza : L'Armée israélienne se défend après la mort de secouristes

2025-04-20

Auteur: Léa

Scénario tragique près de Rafah

Le 23 mars, un tragique incident a coûté la vie à quinze secouristes palestiniens, suscitant l'indignation et des enquêtes. L'armée israélienne a finalement conclu que ses soldats n'avaient pas agi de manière aveugle, même si elle reconnaît des erreurs et des fautes professionnelles dans la gestion de cette catastrophe.

Une enquête contestée

Selon l'armée israélienne, il n'existe aucune preuve d'une 'exécution' intentionnelle. Toutefois, elle a admis que parmi les victimes, six ont été identifiés comme appartenant à Hamas. Les militaires ont insisté sur le fait que l'incident a eu lieu dans une zone de conflit active, où la sécurité des troupes était en péril.

Des regrets, mais des accusations de la part du Croissant-Rouge

Le Croissant-Rouge a réagi avec colère, affirmant que les soldats israéliens tiraient 'avec l'intention de tuer'. Les corps découverts plus tard, enterrés dans le sable, ont été qualifiés de 'fosse commune' par un rapport de l'ONU. Cela soulève de nombreuses questions sur la transparence et l'honnêteté des rapports militaires.

Des frappes persistantes et un bilan humain alarmant

Dans un contexte de violence accrue, la défense civile palestinienne a rapporté 25 morts supplémentaires suite à des frappes israéliennes. Selon le ministère de la Santé, le nombre total de décès à Gaza depuis le début des combats en mars a atteint un chiffre tragique, soulignant l'urgence de la situation.

La position de Benyamin Netanyahou et l'avenir du conflit

Face aux tensions, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a réaffirmé sa détermination à poursuivre les opérations militaires, rejetant les demandes de cessez-le-feu. Pour lui, seule la pression militaire permettra la libération des otages toujours retenus par le Hamas, minimisant ainsi les appels à un dialogue pacifique.

Des négociations au point mort

Mohammed Al-Khulaifi, négociateur qatari, a exprimé sa frustration face à la lenteur des négociations pour une éventuelle trêve, soulignant les vies en jeu. Malgré tout, les efforts continuent, mais la reprise des hostilités soulève des questions sur l'avenir de la région.