Monde

Guerre à Gaza : L'ONU dénonce des frappes israéliennes ne causant que des pertes civiles

2025-04-11

Auteur: Louis

L'ONU en alerte sur les conséquences tragiques des frappes israéliennes

Les yeux du monde se tournent vers Tsahal, alors que l'ONU a tiré la sonnette d'alarme ce vendredi 11 avril concernant les frappes israéliennes récentes sur Gaza. Un rapport accablant révèle que "un pourcentage élevé des victimes" se compose essentiellement de femmes et d'enfants.

Entre le 18 mars et le 9 avril 2025, les bombardements israéliens ont touché environ 224 sites, incluant des immeubles résidentiels et des abris temporaires pour déplacés, a mentionné le Haut-Commissariat aux droits de l’homme. Sur 36 frappes affirmées et corroborées, toutes les victimes étaient des civils innocents — exclusivement des femmes et des enfants.

Une tragédie familiale à Khan Younès

Parallèlement, la Défense civile palestinienne a rapporté des pertes tragiques avec la mort de dix membres d'une même famille, dont sept enfants, lors d'une frappe nocturne israélienne à Khan Younès, dans le sud de Gaza. L'armée israélienne a promis d'examiner ces pertes, tout en confirmant avoir ciblé plusieurs sites dans la région au cours des dernières 24 heures.

Un conflit qui ne faiblit pas : Plus de 50 000 pertes humaines

Israël a relancé ses bombardements le 18 mars, rompant une trêve de deux mois dans le conflit qui l'oppose au Hamas depuis le 7 octobre 2023. Le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, a révélé qu’au moins 1 522 Palestiniens avaient perdu la vie depuis le début de cette offensive, portant le total à un sinistre chiffre de 50 886 morts depuis le début de la guerre.

Les conséquences dévastatrices sur la population de Gaza

Les actions militaires d'Israël mettent en péril la "capacité future des Palestiniens à vivre" dans cette région, a déclaré vendredi une porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits humains. Elle a soulevé des préoccupations sérieuses sur la mort, la destruction et les déplacements forcés de la population. Le déni d'accès aux besoins fondamentaux à Gaza ainsi que le message implicite que les Gazaouis devraient quitter complètement leur terre suscitent une inquiétude grandissante quant à leur avenir.