Depuis le début de l'offensive au Liban, l'armée israélienne affirme avoir tué environ 250 combattants du Hezbollah, un mouvement islamiste libanais allié à l'Iran. Les frappes israéliennes intensifient la crise humanitaire dans la région.

Le 4 octobre, quatre hôpitaux au Liban ont annoncé la suspension de leurs activités à cause des bombardements israéliens. L'hôpital Sainte-Thérèse, situé dans la banlieue sud de Beyrouth, et deux autres hôpitaux dans le sud du pays sont touchés par ces attaques. Selon l'agence nationale d'information libanaise, ces frappes ont été nombreuses : plus de dix sur la capitale, bastion du Hezbollah.

Le ministre iranien des Affaires étrangères a exprimé le soutien de Téhéran pour un cessez-le-feu simultané entre Gaza et le Liban, à condition de respecter les droits du peuple libanais. Lors d'un discours, l'ayatollah Ali Khamenei a également déclaré que les attaques contre Israël étaient légitimes et que ce dernier n'en aurait plus pour longtemps.

Les répercussions humanitaires sont énormes. Près de 2000 personnes ont été tuées au Liban depuis cette escalade en octobre 2023, et le gouvernement libanais a signalé environ 1,2 million de déplacés. En 24 heures, le ministère de la Santé a annoncé 37 décès due aux frappes israéliennes.

Israël a également ciblé des infrastructures à la frontière libano-syrienne pour stopper l’entrée d’armements, perturbant gravement la circulation entre les deux pays. Cette intensification des hostilités s'inscrit dans un cadre plus large de tensions dans la région, alors que les conséquences de ce conflit s’avèrent dévastatrices pour les civils.

La communauté internationale exprime de plus en plus d'inquiétude face à cette situation, avec des appels pour un accès humanitaire immédiat. Alors que la guerre s'éternise, le dilemme humanitaire croissant au Liban et à Gaza préoccupe de nombreux pays et organisations, qui s'efforcent de trouver une solution durable à cette crise persistante.