Monde

Guerre au Proche-Orient : des frappes sur Beyrouth malgré le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah

2024-11-27

Auteur: Marie

L’Iran a exprimé son soutien au cessez-le-feu récemment établi entre Israël et le Hezbollah, affirmant qu’il « salue la nouvelle d’un arrêt de l’agression du régime sioniste contre le Liban ». Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï, a détaillé que Téhéran soutenait fermement le gouvernement libanais et la résistance contre l’occupation.

Malgré l'accord, les Forces de défense israéliennes (FDI) se sont déclarées en position, interdisant aux civils de se rendre dans les zones évacuées de la banlieue sud de Beyrouth. Cet accord s'étend sur une période de 60 jours, au cours de laquelle les troupes israéliennes devront se retirer du sud du Liban, tandis que le Hezbollah s'engagera à se retirer au nord du fleuve Litani, à environ 20 kilomètres de la frontière.

Le cabinet de sécurité israélien a validé cette trêve, qui arrive après des mois de conflit ayant forcé des milliers de personnes à fuir leur domicile, tant en Israël qu'au Liban. Des chiffres tragiques révèlent qu'environ 3 800 personnes ont perdu la vie au Liban depuis octobre 2023, tandis que 900 000 autres ont été déplacées, selon l’ONU. Du côté israélien, les pertes humaines incluent 82 militaires et 47 civils en treize mois de conflit avec le Hezbollah.

Toutefois, des frappes israéliennes ont déjà été observées autour de Beyrouth, malgré l'entrée en vigueur du cessez-le-feu. Cela a entraîné des appels urgents d'évacuation de certaines zones de la capitale libanaise. Parallèlement, les États-Unis ont mené des frappes en Syrie sur un entrepôt d'armes attribué à un groupe soutenu par l'Iran en réponse à des attaques contre leurs forces dans la région. Ce déploiement d'actions militaires souligne l'instabilité persistante malgré les négociations de paix.

De plus, des tensions se sont intensifiées avec des groupes pro-Iran, qui ont repris leurs attaques contre les intérêts américains dans la région, forçant Washington à réagir par plusieurs frappes. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a salué le cessez-le-feu, soulignant l'importance de l'adhésion aux engagements pris pour réduire la violence. Il a toutefois précisé que la véritable souveraineté du Liban ne pourrait être restaurée que par une élection présidentielle rapide.

Les récents événements montrent que la route vers la paix et la sécurité demeure semée d'embûches. Alors que le monde espère une fin durable à la violence, le chemin semble encore long avant que la tranquillité ne soit restaurée dans cette région tourmentée.