Les tensions au Proche-Orient continuent de s'aggraver, avec des frappes israéliennes ayant fait au moins 50 morts au Liban, selon le ministère de la Santé libanais. Parmi ces victimes, 30 ont été signalées dans le sud et l'est du pays, avec des frappes particulièrement meurtrières près de Tyr et dans des zones où le Hezbollah est actif.

Les frappes israéliennes ont également touché un immeuble dans le centre de Beyrouth, causant la mort de 11 personnes et 63 blessés, alors que les secouristes poursuivent leurs efforts de déblaiement à la recherche de survivants. La situation humanitaire est alarmante, exacerbée par un manque d'accès à des soins médicaux et à des produits de base.

Dans la bande de Gaza, la situation est tout aussi préoccupante. La Défense civile palestinienne a confirmé la mort de 19 personnes dans des frappes israéliennes nocturnes, rappelant l'intensité des combats dans la région. Cela survient alors que le Hamas a annoncé la mort d'une femme prise en otage depuis le 7 octobre, bien que les détails n'aient pas été vérifiés par l'armée israélienne.

Le secrétaire d'État américain à la Défense, Lloyd Austin, a réaffirmé le soutien des États-Unis à Israël, assurant que les efforts se poursuivraient pour cibler les infrastructures du Hezbollah, dans un contexte où les combats s'intensifient à Khiam, un point stratégique à la frontière.

Cette escalade des violences soulève des préoccupations dans toute la région, alimentant des appels à une résolution pacifique du conflit. Les organisations humanitaires signalent une situation de détresse croissante, avec des hôpitaux débordés et un besoin urgent d'aide humanitaire.

Alors que les nations du monde entier suivent de près cette crise, de nombreuses voix s'élèvent pour demander un cessez-le-feu immédiat et une solution durable aux racines de ce conflit, afin d'éviter davantage de pertes humaines et de souffrances au sein des populations civiles.